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Blé tendre : des surfaces françaises au plus bas depuis 2020

La sole française de blé tendre est attendue en net recul pour l'année 2024, tandis que la sole d'orge de printemps pourrait s'avérer bien inférieure aux attentes du marché avant les pluies de la fin de l'hiver et du début du printemps.

La sole française de blé tendre pour la récolte 2024 serait en nette baisse d'un an sur l'autre.
© Hans-Pixabay

Des surfaces de blé tendre à un plus bas en 4 ans

Les services statistiques du ministère de l’Agriculture (Agreste) estiment, dans son rapport mensuel paru le 16 avril, la sole hexagonale de blé tendre à seulement 4,390 millions d’hectares (Mha) pour l’année 2024 (récolte 2024, semée en 2023, correspondant à la campagne commerciale 2024-2025), ce qui constitue un plus bas depuis 2020 (campagne commerciale 2020-2021).

Annuellement, la surface régresse de 7,7 %. Des analystes privés sont un peu plus pessimistes, et tablent sur 4,2-4,3 Mha. C’était par exemple le cas d’Agritel en janvier 2024. 

Lire aussi : "Prix du blé tendre : « On pourrait dans les deux prochains mois tomber autour des 220 $/t »"

La sole de blé dur estimée en légère baisse 

En blé dur, la surface française est pour le moment espérée à 230 000 ha, contre 236 000 ha l’an dernier. Mais Arvalis se montrait bien plus pessimiste en février 2024, avec une hypothèse de 210 000 ha.

Lire aussi : "La menace orientale se précise en blé dur"

Les pluies freinent la hausse des surfaces d'orge de printemps

En orge de printemps, Agreste parie actuellement sur des assolements nationaux à un peu moins de 500 000 ha, soit 496 000 ha. Il s’agit certes d’une hausse par rapport à l’an dernier (448 000 ha), mais cela reste faible par rapport aux prévisions de divers analystes avant les fortes pluies de la fin de l’hiver et du printemps. Certains tablaient sur 700 000 ha voire 800 000 ha. L’organisme fait d’ailleurs le commentaire suivant : « les pluies abondantes du mois de mars freinent toutefois la hausse de ces surfaces par endroits : au niveau national, elles resteraient ainsi nettement inférieures à la moyenne 2019-2023 (-17,0 %) et ne compenseraient pas totalement le recul des surfaces d’orge d’hiver en 2024 (-6,1 %) ».

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