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Syndicat national des labels avicoles de France
Bernard Tauzia, nouveau président du Synalaf

De gauche à droite, Bernard Tauzia, le nouveau président du Synalaf, et Eric Cachan, son prédécesseur.
© Yanne Bolot

A l’occasion de sa dernière assemblée générale, le 28 juin, le Synalaf (Syndicat national des labels avicoles de France : label Rouge, IGP et bio) a élu son nouveau président, Bernard Tauzia (60 ans). Précédemment vice-président, il remplace Eric Cachan (60 ans) qui ne se représentait pas après dix-sept ans de présidence.

« Je m’inscris dans la continuité de son travail pour la défense de notre mode d’élevage de volailles fermières, pour servir et développer les signes de qualité », explique le nouvel élu lors de son déplacement à Angers, pour l’assemblée générale Anvol. Même si la volaille de chair est la plus présente, le Synalaf s’est peu à peu élargi avec les œufs et le bio. Il se singularise donc au sein de l’interprofession Anvol, en étant à la fois dedans avec un droit de véto mais un peu à part. « Nous sommes vraiment dans la ligne des attentes de la société avec des produits qui répondent aux demandes de bien être animal. Nous conservons notre vigilance, par exemple, pour les étiquetages afin d’éviter toute confusion. Toutes nos actions sont au service du maintien de notre mode d’élevage, non délocalisable et présent sur toutes les régions de France », insistent d’une seule voix le nouveau et l’ancien présidents.

« Du point de vue des matières premières pour l’alimentation, nous sommes tributaires des accords politiques. Par exemple, la PAC de 1992 a fait quasiment disparaître le soja du Sud-Ouest. Il y revient, mais nous n’avons pas encore partout assez de disponibilité en protéines françaises. De fait, nos approvisionnements sont très largement des céréales et des protéines françaises même si tous les cahiers des charges n’imposent pas de localisation », explique Bernard Tauzia. Il rappelle que les filières qualité se sont emparées du sujet de différentes manières. « Le soja, qui représentait jusqu’à 25 % de nos aliments il y a trente ans, ne pèse plus que 10 % », chiffre t-il, par exemple.

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