Best of : les 10 reportages en élevage laitier les plus lus de l'année 2024
La rédaction a sélectionné dix reportages de l'année de 2024. De l'Aveyron à la Normandie, en passant par la Moselle, voilà une série d'éleveurs heureux de leur métier, avec chacun leur méthode pour atteindre leur objectif.
La rédaction a sélectionné dix reportages de l'année de 2024. De l'Aveyron à la Normandie, en passant par la Moselle, voilà une série d'éleveurs heureux de leur métier, avec chacun leur méthode pour atteindre leur objectif.
1 - « Nous dégageons 74 000 € de revenu disponible à deux en bio avec 36 vaches laitières »
Au Gaec du Bourguet, dans l’Aveyron, Camille et Lénaïc Vabre ont fait le pari osé de s’installer à deux sur une petite structure. Certes la reprise de la ferme familiale a été facilitée mais ils ont su construire un projet cohérent en phase avec leurs aspirations. Le revenu est au rendez-vous et l’astreinte se limite à cinq heures par jour.
2 - « Nous faisons pâturer nos taries et génisses dans un mètre d'herbe avec le report sur pied dans les Monts du Lyonnais »
Dans les Monts du Lyonnais, à l’est de Lyon, Lionel Morel et Clément Rivoire font pâturer les génisses et les taries dans un mètre d’herbe. Ils utilisent le report sur pied pour limiter l’affouragement l’été, protéger le sol du rayonnement solaire et régénérer leurs prairies naturelles.
3 - « Avec un seul robot, nous produisons 1 million de litres de lait »
Le Gaec des sapins, en Loire-Atlantique, produit 1 million de litres de lait avec 83 vaches et un seul robot tout en maintenant du pâturage. L’optimisation de la stalle et la maîtrise des charges permettent de dégager un revenu disponible de 107 000 euros par associé.
4 - « Nous avons trouvé ce qui clochait dans notre stabulation grâce aux caméras timelapse »
En installant des caméras dans son bâtiment d’élevage, Simon Guillaume a pu constater ce qu’il se passait quand il n’est pas là. Il a revu la distribution de la ration et le réglage de la barre au garrot de ses logettes pour améliorer l’ingestion et la production de ses vaches laitières.
5 - Installation en Gaec : « Malgré mon jeune âge, les associés m’ont rapidement fait confiance »
En Moselle, le Gaec de l’Alliance a accueilli Victor Cordel lorsqu’il n’avait que 24 ans. Le jeune agriculteur s'est très vite vu confier la responsabilité des 240 vaches laitières. De quoi faire ses armes.
6 - Veaux laitiers : « Je ne connais ni les diarrhées ni les problèmes pulmonaires »
À la SCEA des vertes prairies, en Seine-Maritime, Nicolas Banville concentre ses efforts sur la préparation au vêlage et la prévention pour un bon démarrage des veaux. L’éleveur recherche efficacité et simplicité.
7 - « J’ai gagné quatre heures par jour grâce à mon nouveau bâtiment vaches laitières en Ille-et-Vilaine »
En Ille-et-Vilaine, Henri-Jean Dolaine a réalisé LE projet de sa carrière. L’éleveur a façonné son exploitation pour exercer son métier seul, en sécurité et sans surcharge de travail. Tout en maximisant le confort de son cheptel.
8 - « Du bale grazing en hiver pour nos 300 vaches taries »
Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses 300 vaches taries et ses génisses. À la clé : un gain de temps et des économies de paille et d’épandage. Mais des précautions s'imposent.
9 - « Grâce à la désileuse automotrice en Cuma, nourrir mes 100 vaches laitières me coûte 16 euros les 1 000 litres »
Dans les Côtes-d’Armor, l’EARL du Palais délègue préparation et distribution de la ration des laitières à la Cuma désilage. Entre la facture et le temps libéré, l’éleveur y trouve son compte.
10 - Mammites : « Grâce aux analyses de lait, nous avons éradiqué la source de contamination »
Dans le Cantal, le Gaec Pascal Mallet apporte un prélèvement de lait chez le vétérinaire au moindre doute de mammite. La proximité géographique entre la ferme et la clinique joue en faveur de la démarche.