Est
Année particulière pour la mirabelle de Lorraine IGP
Récolte et commercialisation en avance, nouveaux modes de consommation, main-d’œuvre plus jeune, festival annulé… 2020 est un millésime particulier pour la mirabelle de Lorraine.
Récolte et commercialisation en avance, nouveaux modes de consommation, main-d’œuvre plus jeune, festival annulé… 2020 est un millésime particulier pour la mirabelle de Lorraine.
« Ce n’est pas souvent qu’on commence la récolte fin juillet », s’exclame Renaud Noël, responsable commercial pour les mirabelles de Lorraine. L’alternance de grand soleil à la floraison puis de pluies « a fait que tous les critères de l’IGP ont été rapidement atteints ».
La mirabelle de Lorraine est cette année particulièrement parfumée. Les volumes de récolte sont estimés « entre ceux de 2018, où la récolte était particulièrement bonne et ceux de 2019, où les vergers avaient été touchés par le gel, entre 6 000 et 7 000 t », évalue Renaud Noël.
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La campagne 2020 est particulière à plus d’un titre : par sa précocité « qui change un peu change un peu la donne commercialement, selon Renaud Noël. D’habitude, la mirabelle est le fruit de la rentrée ; cette année, elle ne sera pas dans les cartables, on la dégustera sur les plages ».
Année particulière aussi au moment de la récolte où l’on a observé aussi, comme pour d’autres fruits et légumes, beaucoup de jeunes locaux (bacheliers, étudiants davantage restés à la maison) dans les rangs des saisonniers, une main-d’œuvre à fidéliser… « Une aubaine pour nous et pour eux », estime Renaud Noël.
Communication digitale et nouveaux packs
Année particulière aussi enfin côté communication. Depuis 2018, la mirabelle de Lorraine est distribuée lors du festival Rock-en-Seine en Île-de-France qui n’aura pas lieu cette année, crise sanitaire oblige. « On s’adapte, continue Renaud Noël, on privilégie une communication digitale, dans l’air du temps actuellement, pour laquelle on propose par exemple des recettes car les Français cuisinent beaucoup plus depuis le confinement. Une communication que l’on retrouve aussi en magasin : on propose des emballages avec des recettes par exemple mais également de nouveaux packs, des colis de 2 kg, plus destinés à la cuisine pour faire des tartes, compotes et autres confitures… »