André Veyrac, Célia : « le salut de l’élevage français passe par l'export vers les pays tiers »
André Veyrac est président de la coopérative Célia, gérant de la Sepab (port de Sète) et vice-président de Bevimac. Célia, via l’union Bevimac, a fortement misé sur le marché algérien où les broutards Aubrac sont prisés et bien valorisés.
André Veyrac est président de la coopérative Célia, gérant de la Sepab (port de Sète) et vice-président de Bevimac. Célia, via l’union Bevimac, a fortement misé sur le marché algérien où les broutards Aubrac sont prisés et bien valorisés.

Vous avez fait le pari il y a quelques années de développer l’exportation de broutards vers l’Algérie. Comment analysez-vous aujourd’hui ce choix ?
Comment expliquez-vous ce succès ?
C’est toutefois un marché contraignant pour les producteurs sur le plan sanitaire…
N’était-ce tout de même pas un pari osé de miser autant sur un marché aussi difficile et incertain ?
Malgré les incertitudes (crises politique, économique…), vous semblez optimiste sur l’avenir de ce marché…
Un bateau, c’est entre 1,5 et 2 millions d’euros qui prennent la mer.
Célia installe un site de quarantaine à Carmaux
La coopérative aveyronnaise Célia vient d’acquérir l’ancien domaine expérimental de l’Inra à Carmaux dans le Tarn. Quelque 800 places permettront de mettre des broutards en repousse, et donc en quarantaine, afin de les préparer pour les marchés des pays tiers. « Quand un client vous demande un bateau de 1 000 bêtes, si vous n’en avez pas déjà la moitié en stock, à certaines périodes, il est très compliqué de le satisfaire. Et, quand les éleveurs ont l’obligation de vendre et qu’il n’y a pas dans l’immédiat le marché en face, il est important d’avoir un site tampon », explique André Veyrac. Ce stockage de broutards permettra aussi de montrer les animaux aux clients sans être obligé de faire le tour des fermes. C’est bien plus attractif.