Une nouvelle année pleine de nouveautés
La Fédération Départementale des Cuma du Puy-de-Dôme a tenu son assemblée générale durant laquelle un nouveau président a été élu.
Lors de son assemblée générale le 29 janvier dernier à Palladuc, la fédération départementale des Cuma du Puy-de-Dôme, est revenue sur la triste année 2015 et sur les nouveautés de 2016. La première, et non pas des moindres, est le changement de présidence.
Après six années à la tête de la structure, Philippe Majeune démissionne. «Par concours de circonstance, j’ai cumulé trop de casquettes. Je crois également qu’il est important de changer de président pour donner un nouveau souffle à la structure » explique ce dernier, succédé par Jérôme Arnaud, jusqu’alors vice-président.
Les Cuma fébriles
Avant son départ, Philipe Majeu-ne est revenu sur la nécessité de soutenir les Cuma du département en ces heures agricoles tourmentées. « Les Cuma réaffirment plus que jamais leur rôle de soutien auprès des agriculteurs. Le climat social et économique sont moroses et impactent également les Cuma. Lors des réunions de secteur, ces craintes remontent plus que d’ordinaire.» Les coopératives s’inquiètent en effet du sort de leurs adhérents, toujours plus nombreux à ne pouvoir honorer leurs factures. Les conséquences ne se font pas attendre, certaines Cuma se retrouvent vite en difficultés ne pouvant honorer leurs investissements. Face à cela, la FD Cuma a entamé avec le Crédit Agricole un travail collaboratif. « Nous devons aider les Cuma en difficulté. Elles sont un soutien pour toute une profession. Ne pas les soutenir serait contre productif. L’ensemble des organismes agricoles (banques, centre de gestion…) doivent jouer le jeu et travailler avec nous pour établir un protocole d’assistance.»
DiNA, un nouveau dispositif
Autre grand sujet de cette assemblée générale, le nouveau dispositif national d’accompagnement (DiNA Cuma) qui remplace les prêts à taux bonifiés. La FN Cuma et le ministère de l’Agriculture travaillent à sa mise en place depuis près d’un an. Ce dispositif a été publié il y a peu. Concrètement, le DiNA se compose de deux aides. La première est une aide à l’investissement immatériels (conseils stratégique) pour permettre d’accompagner les Cuma dans leur développement économique, environnemental, structurel et social. A titre d’exemple, cela peut se traduire par l’embauche d’un salarié, la création d’inter-Cuma… La seconde est une aide aux investissements matériels pour la construction de hangars et de bâtiments annexes. Ce nouveau dispositif ne concerne pas le renouvellement du matériel ; il encourage les Cuma à se structurer davantage.