Une marque pour un produit de valeur
Pour faire face au contexte « chaotique » dans lequel évolue la filière bovine française, Feder lance sa marque d’éleveurs « un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement ».
« La nouvelle marque Feder doit permettre aux éleveurs de se déconnecter du premier prix et des promotions en bénéficiant d’une montée en gamme de leurs produits » a expliqué Yves Largy, président de Feder et Global, à l’occasion d’une conférence de presse au Sommet de l’élevage. Imaginée « par et pour les éleveurs », cette nouvelle marque a pour ambitions d’améliorer leurs revenus par une meilleure valorisation, de répondre aux attentes des consommateurs en mettant en avant les atouts distinctifs des élevages et le savoir-faire des producteurs.
Réenchanter le consommateur
La démarche de Feder s’appuie sur une enquête menée auprès de 1 200 personnes réparties sur sept villes test*, portant sur l’analyse de forces et des faiblesses des produits carnés. Habitudes d’achat, perception de la qualité et valeurs attendues ont été passées au peigne fin. Résultats ? Les habitudes d’achat sont sans surprises : 80 % des achats de viande se font en GMS**. 84 % des personnes interrogées ont une image positive d’aliment sain et plaisir ; la viande étant considérée comme source de protéine et d’énergie. Les formes d’achat sont le steak haché à près de 82 % et le steak à 77 %. Quant à la vente en ligne, « elle doit être en direct des éleveurs » selon les sondés qui reconnaissent toutefois qu’il est « important de voir le produit avant de l’acheter ».
L’origine locale est le premier critère de perception de la qualité, mais les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’alimentation des bovins, notamment au fait qu’ils soient nourris à l’herbe et aux fourrages issus de l’exploitation. Ils regrettent toutefois de ne pas en retrouver la composition sur l’étiquette des produits. Les sondés sont également très attachés à l’environnement de l’animal et à son bien-être. Ils plébiscitent le plein air et sont 92 % à se dire « prêts à payer plus cher pour un animal élevé à l’herbe … »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1430, du 19 octobre 2017, en page 9.