Une évolution naturelle dans le temps
Incontestablement, le bardage en bois présente de multiples avantages pour les bâtiments agricoles : de l'intégration paysagère à la valorisation des ressources forestières locales. Mais les avis ne sont pas aussi unanimes sur la question du grisonnement du bois en extérieur.
Le bois est le matériau qui a le plus faible impact environnemental : il nécessite peu d'énergie pour sa transformation et il agit comme un stockage de carbone. Par son aspect naturel et chaleureux, il s'intègre parfaitement dans l'environnement paysager. Mais inéluctablement, le bardage en bois évolue dans le temps en réaction à trois facteurs : l'exposition à la lumière, le contact avec l'eau et le contenu de l'air. L'action combinée de ces éléments a pour incidence un grisonnement du bois en extérieur.
Quelques règles de base sont à prendre en compte dans la conception d'un bardage bois : d'abord privilégier une façade plane, sans relief, sans décalage et choisir un sens de pose unique (de préférence vertical) sur une même façade. Ensuite éviter tout contact du bardage avec le sol (20 cm minimum) et empêcher la stagnation de l'eau sur le bois, ce qui signifie veiller à l'écoulement des eaux pluviales et au séchage rapide du bois. Enfin, il faut toujours prévoir une lame d'air ventilée à l'arrière du bardage.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1488, du 13 décembre, en page 14.