Un séchage en grange pour gagner en qualité
Le séchage en grange est connu pour les excellentes valeurs alimentaires du foin. C’est une chaîne de récolte prisée notamment pour les exploitations laitières vendant leur produit lait en AOP où les fourrages humides sont interdits. Les deux associées du Gaec Burlon ont alors opté pour ce système.
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Installés en Gaec sur la commune de Saint-Germain-du-Teil, David et Jean Burlon possèdent 49 vaches laitières de race Simmental. Depuis 2014, le lait produit est vendu à la coopérative Jeune Montagne pour produire de l’AOP Laguiole. Or, ce cahier des charges interdit l’utilisation de fourrages humides, ce qui conduit les producteurs laitiers à l’utilisation du foin comme fourrage principal et souvent unique. C’est pour cela que le Gaec Burlon a opté pour cette chaîne de récolte l’année dernière. Le projet a abouti par la construction d’un bâtiment neuf.
Le fonctionnement du séchage en grange
Le séchage en grange repose sur la récolte d’un fourrage pré-fané. « Nous récoltons le fourrage aux alentours de 50 % de matière sèche (MS) » explique Jean Burlon, un des deux associées. Le séchage se poursuit en grange par ventilation d’air chaud. Il consiste à faire passer l’humidité de l’air de l’herbe pré-fanée et engrangée, à un taux de 85 % de MS minimum pour assurer sa conservation sans échauffement. « L’air chaud et sec est pulsé via un ventilateur situé à la base de la cellule et se répartit de façon homogène en circulant de bas en haut à travers le tas de foin reposant sur un caillebotis en bois où il y a environ 40 cm de vide.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1438, du 14 décembre 2017, en page 10.