Un partenariat entre la forêt privée et le pôle bois
Les assises de la forêt privée se sont tenues le 6 juillet à Marvejols. En matinée, échanges en salle avec les assemblées générales de la coopérative et du syndicat. L’après-midi, c’est le pôle bois qui a ouvert ses portes aux participants.
Cette journée comportait plusieurs temps forts. Le matin, échanges en salle avec un traditionnel retour sur l’année écoulée et les dossiers les plus importants. Avec ses 2 400 adhérents et ses 47 000 hectares, la coopérative de la forêt privée lozérienne et gardoise a ouvert les débats, son président Alexis Bonnal en a rapellé les objectifs et les prérogatives : « Un groupement de propriétaires forestiers et des outils mis à disposition pour gérer, vendre et commercialiser les bois, sans oublier la contractualisation avec des entreprises du secteur. Nous entretenons également de fortes relations avec le monde de l’agriculture et de la chasse, notamment par rapport aux problématiques de défrichement et de dégâts de gibiers. Pas question de se faire concurrence, il faut avancer ensemble pour optimiser les espaces forestiers. » Jean-Pierre Lafont, son homologue du syndicat lozérien de la forêt privée (ndlr : 400 adhérents et 15 000 hectares) appuie les propos, « nous défendons les intérêts des propriétaires privés et aujourd’hui nous sommes inquiets car nous craignons qu’il n’y ait pas d’aides au reboisement dans le prochain PDR. Un point positif que je tiens à souligner, la récente création d’une commission forêt au sein du parc national des Cévennes : 70 % de ce territoire est boisé et jusqu’à présent les travaux se faisaient au sein d’un commission agricole. » Coopérative et syndicat de la forêt privée poursuivent quasiment le même dessein, à ceci près que la première va se pencher un peu plus sur la valorisation du bois. C’est tout le sens de la convention signée entre celle-ci et le pôle bois à Marvejols (Esat la Colagne) géré par l’association du Clos du nid, présidée par Jacques Blanc : 2 000 tonnes de bois livrées sur trois ans. « Ce sont principalement des petits bois, indique-t-il. Pourquoi ne pas envisager une valorisation plus globale sur le long terme ? Ou d’autres perspectives de collaboration ? » Autant de paserelles ne demandant qu’à être empruntées de façon bilatérales. Le président du Clos du nid se dit satisfait de ce partenariat assurant la pérennité des activités de l’Esat et confortant sa place au sein de la filière bois. « Cet acte ne fait que concrétiser les liens commerciaux engagés depuis 2013 entre les deux organisations », complète Alexis Bonnal.
La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 16 juillet 2015.