Energies renouvelables
Un comité Photovoltaïque en appui technique
Un an bientôt après sa mise en place, le comité Photovoltaïque creusois dresse le bilan d'une année de fonctionnement dans un contexte d'évolution de la réglementation et des tarifs de rachat d'électricité.
Devant l'essor pris par les énergies renouvelables et le photovoltaïque en particulier, les organisations agricoles que sont la chambre d'agriculture, les Jeunes agriculteurs, l'AGC 23 – CerFrance et la FDSEA, ont souhaité réunir leurs compétences pour avoir une lecture cohérente face à la problématique donnée. Il s'agissait bien d'accompagner les porteurs de projet qu'ils soient individuels ou collectifs via des conseils objectifs et impartiaux dans les domaines technique, juridique, économique et fiscal. En aucun cas, il n'était question de faire la promotion technique ou commerciale de sociétés quelles qu'elles soient.
La baisse des tarifs de rachat : un sale coup
Le comité, dans la ligne de conduite qu'il avait défini depuis sa création, a aidé et conseillé tout au long de l'année les agriculteurs par rapport aux sollicitations diverses qu'ils pouvaient recevoir et ce, avec une neutralité toujours totale. C'est ainsi qu'avec 5 réunions d'informations et des sessions de formation, le comité a rencontré environ 300 agriculteurs sans compter les appels et rendez-vous individuels des techniciens, juriste et conseiller de gestion des divers organismes. La parution la semaine dernière d'un décret modifiant les tarifs et les conditions d'accès aux différents tarifs de rachat a mobilisé le comité technique photovoltaïque. Face aux questions encore en suspend et à l'interprétation ambiguë des textes officiels, le comité a recensé un certain nombre de points à préciser et sollicité la préfecture pour avoir des réponses claires et précises. Dans un contexte agricole difficile, la solution du photovoltaïque permettait de redynamiser l'émergence de projets tout en répondant aux objectifs d'une agriculture durable et à la volonté de l'Etat de produire des énergies renouvelables. Sans oublier pour les dossiers les plus avancés, les conséquences importantes de ces nouveaux tarifs qui n'assurent plus la viabilité des projets. La mobilisation de constructeurs creusois, les travaux d'architectes, les sommes engagées pour des travaux en cours ou réalisés, font que tous les pans de l'économie creusoise sont touchés. Les organisations agricoles à tous les niveaux ont alerté les différents ministères sur cet état de fait et la nécessité de la mise en place d'un système dérogatoire pour la réalisation des projets en cours