S’installer en ayant réfléchi son autonomie fourragère, un plus
Récemment installé sur le causse Méjean, Mickaël Jaffard reçoit aujourd’hui le prix à l’installation. Un prix qu’il doit notamment à son travail sur l’autonomie fourragère au sein de son exploitation.
Réfléchir son autonomie fourragère avant même de s’installer, tel a été le pari de Mickaël Jaffard. Après un parcours en maintenance de matériel agricole et un BPREA réalisé à Florac, le jeune homme, âgé de 23 ans, est installé officiellement depuis le 15 février 2018 à Saubert, sur la commune d’Hures-la-Parade. Inscrits en Gaec, Mickaël Jaffard et Gisèle Causse, sa mère, possèdent 400 brebis BMC, une centaine d’agnelles et huit béliers.
860 hectares de parcours
Un cheptel qui se plaît particulièrement sur l’exploitation qui compte près de 900 hectares de terrain. « Si certaines parcelles sont labourées ou fauchées, la plupart sont recouvertes de landes, explique le jeune agriculteur. En tout, sur l’exploitation, on compte 860 hectares de parcours. »
Une configuration toute particulière qui a permis au jeune homme de mener son projet à bien et d’arriver à être autonome en fourrages. « Afin de valoriser au mieux ces parcelles de parcours, on met les brebis à l’herbe le plus possible, continue l’agriculteur. On laisse les brebis dehors quand elles ne sont pas en période d’agnelage. Pour résumer, elles sont dans les parcelles, en journée, d’avril à la fin du mois de février, sauf bien sûr s’il y a du mauvais temps, de la pluie ou de la neige. » Un mode de fonctionnement qui permet aux agriculteurs de faire pâturer leurs brebis quasiment 250 jours par an et presque 300 pour les agnelles.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1504, du 4 avril 2019, en page 4.