Service de remplacement : « Polyvalence et relation de confiance »
Élisabeth et Jean-Marc Grad sont installés en Gaec sur la commune de Theneuille. Suite à un accident de travail, ils ont fait appel au service de remplacement.
Venus d’Alsace, Élisabeth et Jean-Marc Grad se sont installés au domaine de la Petite Borde, situé sur la commune de Theneuille, en 1983. Ensemble, ils sont à la tête d’un cheptel de 150 vaches laitières de race prim’holstein et 50 vaches de race salers qu’ils élèvent sur une SAU de 280 hectares répartis sur trois sites. Pour les aider au quotidien, ils reçoivent l’aide d’un salarié. Ils en recherchent un second, sans succès. Nous avons rencontré Élisabeth.
Pourquoi avez-vous fait appel au service de remplacement ?
Élisabeth Grad : Mon mari, Jean-Marc, a été bousculé par un taurillon provoquant la rupture de ligaments au sein de la coiffe de l’épaule. Il a fallu l’opérer et il a été obligé de s’arrêter pendant plus de cinq mois. Après avoir contacté l’assurance Groupama, nous avons pris attache auprès du service de remplacement pour assurer les travaux quotidien sur l’exploitation.
Comment cela s’est déroulé avec le salarié envoyé sur place ?
É. G : Il s’agit d’un jeune, Lucien Petit. Il est venu pendant toute la période d’arrêt maladie de Jean-Marc, chaque jour, du lundi au vendredi de 7 heures à 13 heures ainsi que le samedi de 7 heures à midi. Nous ne l’avons jamais laissé seul sur l’exploitation. Il m’aidait à traire les vaches et participait à l’ensemble des tâches aux côtés de notre salarié qu’il s’agisse du broyage, de l’ensilage d’herbe où de toute autre action en direction du troupeau. Lucien est très polyvalent et c’est une véritable relation de confiance qui s’est établie entre nous.
Est-ce la première fois que vous aviez fait appel au service de remplacement ?
É.G : Et bien non car, depuis notre arrivée dans l’Allier, il y a désormais près de quarante ans, nous y avons déjà fait appel. Principalement pendant les périodes de semis mais aussi pour prendre des congés afin de retourner dans notre région d’origine quelques jours. Nous préparons bien en amont nos séjours, ce qui permet de planifier en toute sérénité l’arrivée d’un remplaçant sur la ferme.