PSN : les Régions craignent d’être la variable d’ajustement
Les Régions craignent que l’État ne veuille pas compenser la baisse de la part de co-financement européen sur le second pilier de la prochaine Pac, et qu’il priorise les aides surfaciques (Bio, Maec, ICHN), dont il aura la charge.
Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a reçu, ce 8 avril, une délégation des Régions de France pour évoquer le second pilier de la future Pac dans le cadre de la consultation sur le Plan stratégique national (PSN). Les représentants des conseils régionaux ont partagé leur inquiétude de n’être rencontrés qu’en avril, au vu de l’avancée des débats et de la volonté du ministre d’aboutir sur le dossier d’ici l’été. Les régions craignent d’être une « variable d’ajustement », en termes de consultation et de budget, se voyant « reléguées en fin de chaîne, sous prétexte du retard pris par le trilogue », explique son délégué général Jules Nyssen. À ce titre, elles espèrent – sans en avoir la certitude – que la première prise de position du ministre de l’Agriculture attendue pour mi-avril n’inclura pas le second pilier.