Produire différemment pour mieux valoriser la protéine
Mi-juin, Cizeron bio, basé à La Gimond, dans la Loire inaugurait sa nouvelle tour de valorisation de la protéine.
La France subit un déficit de l’ordre d’environ 40 % de sa balance production/consommation de protéines en alimentation animale, alors que ce ratio est de 70 % au niveau européen. Au lieu de répondre à la problématique « comment produire plus de protéine pour combler cet écart », Cizeron bio, spécialiste de l’alimentation animale biologique, a fait le choix de produire mieux et de meilleure qualité. Ceci se traduit par un accompagnement et un suivi des fournisseurs céréaliers, un savoir-faire particulier, un suivi attentif des animaux pour une gamme au plus près de leurs besoins.
Pour proposer une gamme d’aliments de qualité, Cizeron bio met au point des techniques novatrices permettant de traiter et d’associer les matières premières en dégradant le moins possible leurs qualités nutritionnelles. L’entreprise emploie des techniques de cuisson et d’assemblage à la pointe de la technologie permettant de lier les apports nutritionnels, alors que des processus moins bien maîtrisés les dégraderaient.
C’est dans cette optique que Cizeron bio a investi en 2016 dans une nouvelle tour de production. Ce nouvel équipement, qui est le fruit de deux années de recherche et de développement sur la valorisation de la protéine, permet la mise en place de nouvelles gammes de produits, dont la formulation optimise la valeur nutritionnelle des aliments.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1420, du 27 juillet 2017, en page 6.