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Prenez date, le Sommet de l'Élevage c'est du 1er au 4 octobre

À cinq mois de l'évènement, et alors que les organisateurs viennent d'ouvrir la billetterie, plus que jamais l'édition 2024 devrait positionner l'évènement comme "le" phare de l'élevage mondial. 

La salers et ses éleveurs à l'affiche de la 33ème édition du Sommet de l'Elevage à l'occasion de son concours national.
La salers et ses éleveurs à l'affiche de la 33ème édition du Sommet de l'Elevage à l'occasion de son concours national.
© Sophie Chatenet

Avec près de 95 000 m² de surfaces commercialisées en date du 3 mai, le Sommet de l'Élevage est en passe de pulvériser son record d'exposition. "Il y a un mois, huit semaines seulement après le début de la commercialisation, un peu plus de 94 % de la surface étaient déjà vendues, contre 70 % à la même date l'an dernier, ce qui constituait déjà un record ! ", se félicite Fabrice Berthon, commissaire général du salon. En 2024, l'évènement des professionnels du monde de l'élevage dont l'attraction dépasse depuis plusieurs années déjà le seul périmètre national, se tiendra donc à la Grande Halle d'Auvergne de Clermont-Ferrand Cournon du 1er au 4 octobre. En version augmentée donc puisque 3 000 m² d'exposition supplémentaire ont été ajoutés, plus de 1 700 exposants sont attendus, tandis que 120 000 visiteurs devraient faire le déplacement. Quatre jours d'affaires, de rencontres, de conférences et d'animations, sans oublier une bonne dose de convivialité, cet ingrédient indispensable à laquelle sont profondément attachés tous ceux qui y participent. Alors que réserve cette trente-troisième édition du Sommet.

La salers de retour au Zénith d'Auvergne

Après avoir joué à domicile en septembre 2023 à Saint-Flour dans le Cantal avec un regain de participation notable (530 animaux rassemblés, 92 douze exposants dont 18 huit nouveaux), le national salers s'élancera début octobre plus au nord en retrouvant l'écrin du Zénith d'Auvergne. Un évènement attendu par les éleveurs, les responsables de la race mais aussi le public. Pour Frédéric Canal, président du Groupe Salers Évolution et du Herd-Book salers, pas de doute, la race salers est la race du XXIe siècle : "C'est une race rustique que nous rendons la plus autonome possible, du vêlage jusqu'au sevrage. Elle est autonome pour stimuler son veau et nous avons la chance qu’elle revienne en chaleur naturellement. Ces qualités en font une race d'avenir, dans les années qui viennent elle fera la différence ». Outre la salers, le Sommet accueillera évidemment la crème de la crème des races allaitantes ayant pignon sur rue, mais aussi des races aux effectifs plus réduits mais dont l'intérêt n'est pas négligeable (ferrandaise, angus, les italiennes chianina et piémontaise…).

Simmental, prim'holstein, montbéliarde…

Du côté du pôle laitier, là aussi, le Sommet promet de belles présentations et confrontations. La simmental signera ainsi son retour pour un concours européen, tandis que les races prim'holstein et montbéliarde participeront à deux grands concours interrégionaux. Ovins et équins compléteront ce grand rassemblement de l'élevage de ruminants. Au total, plus de 2000 animaux pourront être admirés comme autant d'ambassadeurs de l'élevage durable, ambition affichée par le Sommet de l'Élevage depuis l'an dernier, au carrefour de l'alimentation, de l'économie, de la vivabilité du métier d'éleveur, de l'aménagement du territoire et de l'environnement. Porté notamment par la Copamac-Sidam (organisations du Massif central), l'élevage durable a fait l'objet de la rédaction d'un manifeste l'an dernier.

Le Kazakhstan, pays à l'honneur du 33ème Sommet de l'Élevage 

L'international est un axe moteur du développement du salon. Ainsi en 2023, 5 000 visiteurs originaires de 90 pays étaient présents tandis que le nombre d'exposants venus essentiellement d'Europe progressait de 10 %. Cette attractivité ne devrait pas se démentir cette année, avec notamment la réception du Kazakhstan en qualité de pays à l'honneur. Après la Géorgie, l'an dernier, le Sommet approfondit sa conquête de l'est. Le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays du monde en termes de superficie et le plus grand pays enclavé. Il compte 20 millions d'habitants et présente l'une des densités de population les plus faibles au monde, avec moins de 7 hab/km². Le développement du secteur agricole figure parmi les objectifs prioritaires du gouvernement kazakh. En effet, l'éclatement de l'URSS, en 1991, le Kazakhstan a perdu 80 % de son cheptel bovin. Dans le programme gouvernemental de reconstruction de l’agriculture, lancé en 2013, la production de viande bovine est une des priorités. Des troupeaux, de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de vaches, voire des milliers, souvent associés à des ovins, caprins, chevaux et parfois des chameaux, se sont reconstitués. Les surfaces se comptabilisent en centaines ou milliers d’hectares, avec à la tête, pour les plus grosses structures, des investisseurs. La viande de cheval est également une composante importante de l'alimentation kazakhe. En ce qui concerne les produits laitiers, le pays produit une grande variété de fromages, de yaourts et de kéfirs, grâce à un cheptel laitier en expansion.

 

 

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