Ovi-Test, une place de leader confortée
L’assemblée générale d’Ovi-Test a été l’occasion de faire le point sur la fièvre catarrhale ovine et les projets en cours de la coopérative comme l’amélioration génétique.
Jean-Jacques Fabrègues, le président, et Béatrice Giral-Viala, la directrice, ont entamé cette assemblée générale du 1er mars à Réquista avec un bilan très positif de la campagne écoulée, celle-ci enregistrant une progression de plus de 8,5 %. « Nous avons même été surpris de ce résultat au vu de la baisse du nombre d’adhérents, proportionnelle à la perte globale d’éleveurs et de brebis sur notre zone d’action », confie le président. « Notre croissance, pour la troisième année consécutive, s’explique par une augmentation d’activité chez nos adhérents, ainsi que par l’augmentation de la vente d’animaux. Cela veut dire que les éleveurs tendent à progresser en termes de technicité, ceci afin de gagner en revenu. » Il est vrai que pour faire face à un prix stagnant combiné à une hausse des charges, les éleveurs cherchent à optimiser leur élevage. « L’alliance du progrès génétique et du suivi technique, est le gage d’une meilleure rémunération de la production et du temps de travail », ajoute Jean-Jacques Fabrègues.
La coopérative compte à ce jour 2 042 adhérents dont plus de 10,5 % sont sélectionneurs : 9 % en lait et 1,5 % en viande. Les utilisateurs se répartissent en 50,6 % d’éleveurs laitiers, contre 28 % en viande. Outre la vente de reproducteurs, l’activité est répartie entre les inséminations artificielles (IA), enregistrant une hausse de 2,8 %, soit 10 000 de plus que l’année précédente, les poses et retraits d’éponges, ainsi que les implants de groupage de chaleur.
La suite dans le Réveil Lozère, page 08, édition du 10 mars 2016, numéro 1350