Moissonnera-t-on un jour des céréales pérennes en France ?
Elles font l’objet de recherches uniques en France au sein de l’Isara Lyon. Depuis plus d’un an, les céréales pérennes attirent toute l’attention d’Olivier Duchene, doctorant à l’institut supérieur d’agriculture Rhône-Alpes (Isara).
Cet ingénieur agronome tente de comprendre de quelle manière certaines cultures céréalières pourraient être capables de fructifier plusieurs fois dans leur existence et de produire des épis plusieurs années consécutives. Ce mode de production pluriannuel serait-il imaginable et profitable aux agriculteurs de demain ? S’il est trop tôt pour l’affirmer, plusieurs indicateurs se révèlent prometteurs.
Plusieurs pays s’intéressent de près au sujet comme les États-Unis ou encore l’Australie. Les céréales pérennes, portées par une communauté scientifique réduite dans le monde, suscitent aussi depuis quelques années l’intérêt d’Olivier Duchene. Précurseur en France, ce doctorant de l’Isara Lyon, a décidé d’investir son temps et son énergie pour mieux comprendre le fonctionnement des céréales pluriannuelles. Aujourd’hui, les agriculteurs sèment au printemps ou à l’automne et moissonnent cinq à six mois plus tard d’une année sur l’autre. Mais que se passerait-il si leurs cultures pouvaient être rentables sur trois, quatre ou cinq années consécutives sans qu’ils aient à ressemer tous les ans ?
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1472, du 9 août 2018, en page 10.