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Dons
Les patates du cœur

L’Amapp du Gevaudan a organisé une plantation, un ramassage et enfin une distribution de pommes de terres au profit des Restos du cœur. Un beau geste de solidarité juste avant les fêtes de fin d’année.

Ramassage de patates 2012 par l'Amapp du Gévaudan.
Ramassage de patates 2012 par l'Amapp du Gévaudan.
© Midi Libre Mende

La notion de partage est l’une des valeurs revendiquée par l’Amapp du Gévaudan, cette association de loi 1901 qui depuis 2008, permet de mettre en relation des consommateurs soucieux de la provenance de leurs aliments et des agriculteurs respectueux de l’environnement. Cette année encore, cette notion n’est pas un vain mot.

Ils ont su anticiper, et ont planté le tubercule au Giraldès, sur les terres d’Alexis Amarger, qui avait mis à disposition des Restos un de ses champs, bien avant l’hiver. Des membres de l’Amapp ainsi qu’une dizaine de bénévoles des restos du cœur ont procédé à la récolte, tous ensemble, début octobre. Le résultat : une tonne de pommes de terre qui permettra d’agrémenter les repas chauds des bénéficiaires de l’association et qui ont été réparties dans les six centres lozériens des restos : Florac, Langogne, Marvejols, Mende, Saint-Chély-d’Apcher et Villefort. Après avoir été séchées, les pommes de terre ont été remises fin décembre aux restos du cœur, qui ont commencé fin novembre leur 29e campagne.

Éliane Chaze, responsable Lozère de la célèbre association fondée par Coluche en 1985, est en recherche actuellement de nouvelles sources d’approvisionnement, notamment de dons agricoles.

Un grand besoin de dons alimentaires

La dernière campagne hivernale des restos du cœur avait recensé en Lozère 1 007 bénéficiaires, et 128 166 repas avaient été distribués. Éliane Chaze explique la situation de cette année : « Nous n’avons pas encore de chiffres, mais nous savons que le nombre de bénéficiaires a augmenté. Nous acceptons les dons en nature, par exemple des choux, des carottes. Pour tout ce qui est viande, il faut que les dons soient soumis à des contrôles sanitaires et vétérinaires. Pour les légumes, c’est plus simple. »

Suite à lire dans le Réveil Lozère N° 1240 du jeudi 2 janvier 2014, page 6.

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