Aller au contenu principal

Les hommes de l’ombre

Le 17 novembre dernier Olivier Racaud, directeur de l’abattoir du Gévaudan, situé à Antrenas, a décidé d’ouvrir toutes grandes les portes de son établissement.

© Sabrina Khenfer

C’est sur un monde de froid et d’inox, de sang et de travail, de technologie de pointe et de savoir-faire manuel qu’Olivier Racaud a ouvert au public la lorgnette. La visite s’est faite à rebours, de la viande vers l’animal vivant, et a débuté par les quais d’expédition, où les bouchers réalisent leurs coupes et chargent la viande dans leurs camions. « Ils se servent eux-mêmes, précise le directeur. Nous sommes responsables de la viande jusqu’aux frigos de conservation. Ensuite, les carcasses sont à leur disposition. »
Les frigos de conservation, étape précédente, sont à 2°C. On y retrouve des animaux issus de la tuerie du matin ou de la veille. « C’est là que se fait la maturation, lorsque le muscle se transforme en viande. Au bout de douze jours, on va stagner, c’est pourquoi nous demandons à nos clients de ne pas laisser leur viande au-delà de ce laps de temps. » Avant cela, les carcasses sont passées par l’un des frigos de ressuage, qui permettent de faire descendre rapidement la température de la viande après la mise à mort de l’animal, de 37°C à 7°C à cœur.
Préalablement, des étiquettes carcasses ont été apposées sur chaque pièce. Elles viennent évaluer la conformation de la viande et son état d’engraissement. C’est l’abattoir qui est responsable de cette étape extrêmement importante pour les éleveurs : « Ce sont ces données qui vont déterminer la valeur de l’animal. Elles sont réalisées par un salarié habilité par les services de l’État et contrôlé tous les quinze jours par FranceAgriMer pour évaluer sa probité. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1435, du 23 novembre 2017, en page 16.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Le Gaec de Gally au complet
Avec Élovel, « les éleveurs sont écoutés »

 Pour Mélody et Julien Quet, Élovel est d’abord lié à une histoire familiale et une tradition caussenarde : celle d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière