PAC
Le grand Massif central veut labourer le champ des possibles
Les responsables professionnels du grand Massif central ont analysé, dernièrement, les propositions de Dacian Ciolos pour la PAC post 2013. Globalement satisfaisantes, les propositions méritent néanmoins, selon eux, d’être éclaircies et travaillées.
C’est en nombre que les responsables professionnels du grand Massif central, réunis autour de la Copamac-Sidam, se sont retrouvés vendredi dernier, à Saint-Flour. Au menu : la PAC pour l’après 2013, alimentée par la récente publication du Commissaire européen Dacian Ciolos. 550 pages de règlement autant dire une bible, qui pour devenir compréhensible mérite d’être condensée. C’est à cet exercice que se sont employés Maryline Crouzet et Thierry Boulleau, ingénieurs du Sidam devant des agriculteurs venus de la Lozère, de l’Aveyron, de l’Hérault, de l’Allier, du Puy-de-Dôme, du Cantal, de Haute-Loire, de la Haute-Vienne, de la Loire et de la Saône-et-Loire. Sur la question du budget de la PAC d’abord, Jacques Chazalet, président de la Copamac s’est félicité que le budget en euros constant devrait être à peu près stable pour la France avec moins de premier pilier et plus de second : « Rappelons-nous, qu’il y a encore deux ans, Madame Fisher Boël nous annonçait une baisse de budget de l’ordre de -30 à -40 % ».
Recouplage
On revient de loin donc, mais pour aller où ?
Les possibilités de recoupler la production et de s’organiser sont vécues comme des avancées significatives. « Il faudra néanmoins rester vigilants sur les modalités de mise en œuvre, en veillant que les possibilités de recouplage aillent vers les productions pour qui c’est indispensable », poursuit Jacques Chazalet.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 4 novembre 2011.