Le GDS présente une année riche d’actions malgré le contexte
Le vendredi 29 janvier à Mende, le GDS Lozère a réuni son assemblée générale pour présenter le bilan des actions 2019 et préparer les prochaines années. IBR, BVD, vaccination des cheptels : de nombreux sujets ont été abordés.
C’est avec une partie du public en visioconférence et l’autre partie dans la salle de conférences réservée pour l’occasion que l’équipe du GDS a présentée son année 2020, qui malgré la crise sanitaire, n’a pas diminué le travail fourni. « Je tiens à remercier toute l’équipe du GDS, qui malgré une année 2020 compliquée, a continué de travailler », a souligné Emmanuel Roux, le président du GDS lors de la présentation de son rapport moral.
Il est ensuite revenu sur la mise en place du plan BVD en Lozère : « l’actualité sanitaire du GDS en 2019, c’est bien entendu le plan BVD dont le déploiement s’est concrétisé en juillet avec la parution de l’arrêté ministériel qui fixe les règles de ce plan d’envergure visant à éradiquer la maladie ».
Des engagements financiers forts
Le président en a aussi profité pour rappeler que la stratégie déployée par le GDS Lozère en matière de BVD a été mûrement réfléchie avant d’être présentée aux agriculteurs, et que la démarche retenue est la plus efficace à l’échelle du département. « Pour une réussite rapide de cette action d’envergure, des engagements financiers forts ont été pris en 2019 par le conseil d’administration », a par ailleurs souligné Emmanuel Roux.
400 000 euros ont été budgétés par le GDS pour le plan BVD, dont les trois-quarts sont un emprunt. Si le GDS a choisi cette voie, c’est pour « diminuer au maximum la charge financière de chaque éleveur, sans augmentation corollaire des cotisations pour 2019 », a noté Emmanuel Roux.
Et le travail n’est pas terminé, ont relevé les membres du GDS : pour 2021, l’objectif « sera de valoriser le travail mené par chacun d’entre vous par l’inscription du statut non-IPI sur les ASDA », a expliqué le président du GDS. Mais des problèmes de compatibilité des logiciels d’édition de cartes vertes ralentissent ce travail.