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L’avenir des métiers agricoles en 2030

Menant un exercice de réflexion qui lui est désormais familier, le Centre d’études et de prospective lié au ministère de l’agriculture a élaboré quatre scénarios, en fonction des évolutions économiques et sociétales, pour décrire la situation des métiers des filières agricoles en 2030.

© Sophie Chatenet

Le Centre d’études et de prospective du ministère de l’agriculture a publié en décembre sa vision des évolutions possibles des métiers de l’enseignement agricole en 2030, à travers quatre scénarios. Tous prennent en compte un certain nombre d’invariants, comme l’urbanisation de la société française ou la révolution digitale, et fluctuent en fonction du rythme de la croissance économique, des politiques qui soutiennent ou non le verdissement et imposent des normes plus ou moins strictes en matière de travail, environnement, urbanisme ou santé. Deux scénarios plutôt négatifs se distinguent, le premier aboutissant à un marché de l’emploi régionalisé et « ubérisé ». Conséquence d’une concentration de la population dans les grands pôles urbains, les inégalités territoriales se creusent et la faible croissance limite les budgets disponibles. Les Français consomment « responsable » mais pour optimiser leur budget, ont recours aux plateformes numériques qui font pression sur les distributeurs et qui entraînent un développement de l’automatisation et une segmentation des emplois. Dans ce contexte, l’enseignement technique n’est pas valorisé. L’agriculture et l’agroalimentaire perdent des effectifs, les agriculteurs doivent faire preuve de nouveaux savoir-faire managériaux et ont un besoin croissant d’accompagnement technique. De leur côté, les métiers de l’environnement et de l’économie verte progressent. Deuxième scénario plutôt négatif, celui d’une compétitivité tirée par la robotisation, la bipolarisation et l’individualisme. Bénéficiant de la tertiarisation de l’économie et du télétravail, les Français sont plus nombreux à retourner vivre dans une campagne qui doit rester conforme à leur idéal. Les achats locaux sont, là aussi, plébiscités par le biais de plateformes numériques.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1442, du 11 janvier 2018, en page 9.

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