L'abattoir de Langogne se modernise
La préfète de Lozère a visité, vendredi 8 octobre, les locaux de l'abattoir de Langogne, pour discuter des travaux de modernisation engagés.
Vendredi 8 octobre, la préfète de Lozère, Valérie Hatsch, a visité les locaux de l'abattoir de Langogne pour y dévoiler une plaque, suite au financement, en partie par l'État, des travaux de modernisation de l'abattoir de Langogne, et en présence des conseillers départementaux Jean-Louis Brun et Johanne Trioulier. « En Lozère, les services de l'État se sont mobilisés rapidement et durablement pour accompagner le projet de modernisation de l'abattoir de Langogne, en difficulté depuis plusieurs années », ont expliqué les services de la préfecture.
Au total, 1,8 million d'euros vont être engagés pour la rénovation et la modernisation de cette structure locale, et dont dépendent vingt employés. L'abattoir revêt aussi une grande importance pour les agriculteurs du bassin de vie, et au-delà, pour les agriculteurs de Haute-Loire, notamment.
Cette modernisation, dont le financement est soutenu à 40 % par le département et à 40 % par l'État, va permettre de lancer les travaux d'aménagement intérieur de l'abattoir. « Remise aux normes de la chaîne du froid, habillage des panneaux intérieurs, menuiseries... » a énuméré Thierry Chaze, président de l'abattoir de Langogne, des rénovation à engager. « Par exemple, nous allons habiller les panneaux intérieurs d'une surcouche spéciale pour éviter d'avoir à repeindre tous les cinq à dix ans, ce qui entraînera des économies », s'est réjoui le président. « Nous finalisons actuellement le dossier d'architecte, dans la foulée nous lancerons les appels d'offres et on espère pouvoir commencer les travaux début janvier 2022 », a détaillé Thierry Chaze.
Des travaux qui devraient durer au moins six mois, car la direction de l'abattoir de Langogne a décidé de laisser ses portes ouvertes durant ce laps de temps. « Les travaux seront effectués les après-midi, notamment, pour ne pas gêner les abattages qui se font le matin », a expliqué la direction de l'abattoir. Ces opérations, espèrent les acteurs impliqués dans le projet, « vont permettre de remettre l'abattoir de Langogne sur le devant de la scène, et d'attirer de nouveaux clients ».