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La production porcine, une tradition dans la famille Bard

À Lorlanges en Haute-Loire, la famille Bard agrandit l'atelier de production porcine de l'exploitation en créant une nouvelle maternité et une zone d'engraissement de porcs sur paille Capelin Montagne.

À Lorlanges en Haute-Loire, la famille Bard agrandit l'atelier de production porcine de l'exploitation en créant une nouvelle maternité et une zone d'engraissement de porcs sur paille Capelin Montagne.
À Lorlanges en Haute-Loire, la famille Bard agrandit l'atelier de production porcine de l'exploitation en créant une nouvelle maternité et une zone d'engraissement de porcs sur paille Capelin Montagne.
© C. Rolle

Au Gaec de Clamonet (43), la production porcine est un choix familial empreint de tradition locale. Serge, Julien et Sylvain Bard, les trois associés, perpétuent aujourd'hui cette production en agrandissant l'atelier de l'exploitation et en confirmant leur engagement dans des filières de qualité.
L'élevage naisseur-engraisseur-multiplicateur du Gaec de Clamonet va compter bientôt 210 truies, produire 5 500 porcs charcutiers et 550 cochettes destinées à la maternité collective de Coste Chaude* à Léotoing (43) pour les approvisionnements en porcelets de montagne pour les engraisseurs. L'exploitation dispose également de 296 hectares de surface d'épandage et de stockage. Une belle vitrine de la production porcine, fruit d'une histoire de famille commencée en 1974 sur 36 hectares avec 12 vaches laitières et un atelier d'engraissement de porcs de 300 places. L'exploitation évolue au fil des années : construction d'une stabulation, rénovation de la porcherie, augmentation de la SAU et, en 2007, installation du petit-fils et fils, Julien Bard.
Avant de rejoindre l'exploitation familiale, le jeune éleveur a travaillé dans la production porcine. En toute logique il crée donc un atelier naisseur-engraisseur-multiplicateur de 90 truies productives, 416 places de post-sevrage et 624 places d'engraissement. En 2019, son cousin Sylvain Bard rejoint le Gaec avec, dans ses bagages, une reprise de foncier de 120 hectares. C'est une nouvelle étape dans le développement de l'atelier porcin marquée aussi par l'arrêt définitif de la production laitière. Le Gaec se spécialise : en 2022 les associés rachètent un bâtiment de post-sevrage engraissement et de terre, la SAU passe à 180 hectares.

*La maternité collective produit 25 000 porcelets par an.

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