La grippe aviaire touche un vautour sur les grands causses
« Nous demandons l'abattage total des vautours », ont plaidé les syndicats FDSEA et JA auprès des services de la préfecture, après la découverte d'un cadavre de vautour mort de la grippe aviaire en Aveyron, le 17 mai. Les résultats ont été confirmés par les analyses du laboratoire de l'Anses.
D'autres cadavres de vautours retrouvés morts sont en cours d'expertise, et les résultats attendus dès cette semaine (NDLR : au moment où l'on boucle le Réveil Lozère, les résultats ne sont pas encore connus). Pour les syndicats agricoles, qui se disent inquiets de la probable propagation du virus dans le département aux élevages avicoles, les mesures actuelles « ne sont pas suffisantes ».
La préfecture, dans un communiqué de presse diffusé le 19 mai, a expliqué que « pour prévenir la diffusion du virus, le préfet de la Lozère et la préfète de l'Aveyron ont mis en place une zone de contrôle temporaire (ZCT) d'un rayon de 5 km autour du lieu de découverte du vautour infecté ». Cette ZCT, toujours selon la préfecture, a pour but de protéger les oiseaux des élevages professionnels et des particuliers. En Lozère, sur la zone de contrôle temporaire, un éleveur (80 volailles) situé sur la commune d'Hures-la-Parade est concerné. Si le virus est mortel pour l'avifaune, la consommation de viandes, foies gras et oeufs, et plus généralement de produits alimentaires à base de volaille ne présente aucun risque pour l'homme.