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Filière viande
Invitation à l’abattoir

L’abattoir est le dernier maillon de la chaîne filière viande, où le travail de l’éleveur va être enfin valorisé. À Antrenas, les abattoirs du Gévaudan sont les plus modernes du département puisqu’ils ont ouvert leurs portes en 2012. L’accent est mis sur la transparence, la qualité, le service et les filières de qualité et de proximité.

Au coeur de l'abattoir d'Antrenas
Au coeur de l'abattoir d'Antrenas
© Emilie Wood

« Tous les éleveurs qui ne l’ont pas encore fait sont les bienvenus pour voir ce qui arrive à leurs animaux. Ici, la priorité est l’hygiène, ainsi que le bien-être animal » explique Olivier Racaud, directeur de l’abattoir d’Antrenas, près de Marvejols. D’une surface de plus de 2 800 m², les abattoirs du Gévaudan, qui ont remplacé les anciens locaux de Marvejols il y a tout juste deux ans ont été financés par l’État, le Conseil général de la Lozère et le Conseil régional du Languedoc-Roussillon. Les actionnaires publics de l’abattoirs sont le Conseil général, le Conseil régional, la communauté de communes du Gévaudan ainsi que quinze autres actionnaires privés. Le PDG de la société est Jean-Paul Pourquier, président du Conseil général.

Environnement

Un abattoir est un établissement qui consomme beaucoup d’eau pour assurer l’hygiène de ses locaux et des produits d’abattage, ainsi que pour alimenter la mécanisation de la chaîne hydraulique. Afin de palier son impact sur l’environnement, les bâtiments ont été conçus de manière à récupérer et stocker les eaux de pluie et possèdent une chaudière à bois pour produire en partie sa propre chaleur. Un grand nombre des déchets générés par les abattoirs sont compostés, ou transformés en biocarburant par le biais de la méthanisation. En plus d’être un exemple environnemental, les abattoirs du Gévaudan ont obtenus la classe 1 pour leur pratique de l’hygiène.

Suite à lire dans le Réveil Lozère N°1250 du jeudi 13 mars 2014, page 5.

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