Interview de Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA
Suite à la sécheresse exceptionnelle de cette année, la forte mobilisation syndicale a permis de fixer trois comités nationaux de gestion des risques en agriculture (CNGRA) exceptionnels. Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, en charge du dossier Gestion des risques, était présent à la première réunion, le 12 décembre.
Quels sont les résultats de ce CNGRA du 12 décembre ?
À ce stade, une première série de douze départements vient d'être validée positivement par le CNGRA par rapport à la sécheresse (ndlr : 03, 15, 19, 21, 23, 51, 54, 57, 58, 63, 71, 87). Il y a eu une oreille attentive de la part du ministère de l'Agriculture pour bien prendre en compte la spécificité de la sécheresse cette année, sécheresse tardive qui a duré de juillet à novembre. L'appréciation pragmatique du déficit de fourrage constaté à l'automne a permis de mieux appréhender la perte de récolte réelle. Sans notre action syndicale, qui a permis une prise de conscience des pouvoirs publics, une lecture stricte des critères habituels aurait conduit à l'exclusion d'un certain nombre de départements. C'est une adaptation qu'il faut reconnaître à sa juste valeur.
Quelles avancées après ce premier comité ?
Deux autres réunions sont prévues en janvier et en février, pour laisser le temps aux départements de constituer des dossiers avant l'examen final par les services du ministère.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1489, du 20 décembre, en page 7.