Production porcine
Faire enfin de l’origine montagne un atout
Avec la marque collective « Origine Montagne », les filières porcines de montagne souhaitent s’assurer un avenir en utilisant les savoir-faire d’hier combinés aux outils d’aujourd’hui.
Il était une fois des fermes de montagne qui élevaient leurs porcs pour préparer de délicieux produits dont toute la famille se nourrissait toute l’année. « Le jour du cochon », était jour de fête. Toute la famille s’afférait à la fabrication des saucisses, pâtés, salés, grillades et autres boudins, dans la joie et la bonne humeur. Ce temps de partage n’est pas si éloigné de nous. Il en reste des savoir-faire que les entreprises charcutières continuent à perpétuer, conscientes que l’altitude et l’air pur des sommets confèrent un supplément d’âme à toutes ces cochonnailles.
La démonstration peut paraître simpliste, un brin nostalgique, mais c’est pourtant bel et bien en prenant conscience de l’image positive que la montagne véhicule auprès des consommateurs que des acteurs de la filière ont décidé, il y a maintenant cinq ans, d’initier une réflexion sur la valorisation de la production porcine de montagne.
Un programme de recherche national a alors été lancé, porté par l’association porc de montagne (APM) et accompagné par l’IFIP (Institut technique du porc) et l’école d’ingénieurs, ISARA de Lyon.
« Le postulat de départ du programme a été de constater que les élevages de porcs de montagne affichaient un différentiel de compétitivité de 7 à 9 centimes du kilos par rapport aux zones spécialisées », explique Bruno Douniès, coordinateur de l’association porc de montagne. Handicaps naturels, faible production de céréales et moindre performance technique des élevages sont autant d’éléments qui ont été mis en avant. Au niveau de la collecte, de l’abattage et de la découpe, là aussi des différentiels de compétitivité ont été mis en évidence.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 4 mai 2012.