Étiquetage sur l’origine de la viande et du lait : peut mieux faire !
Voilà maintenant plus de deux mois que cet étiquetage est obligatoire pour les industriels de l’agroalimentaire, mais tous ne respectent pas cette obligation selon une enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir.
À la suite du scandale des lasagnes à la viande de cheval survenu en 2013, les consommateurs et les associations qui les défendent ont été demandeurs de plus de transparence et d’informations sur les produits de leur alimentation. Pour répondre à cette demande de traçabilité, les industriels de l’agroalimentaire ont l’obligation depuis janvier 2017 de mentionner l’origine du lait et de la viande qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits transformés. Cette obligation doit avoir valeur d’expérimentation pendant deux ans. Afin d’évaluer la situation deux mois après la mise en œuvre de cette décision des pouvoirs publics français, l’association l’UFC-Que Choisir a réalisé une enquête concernant quarante produits à base de lait, de viande de porc, de poulet ou de bœuf achetés le 1er avril. Les résultats ne sont pas parfaits puisqu’elle a relevé huit produits de l’échantillon ne portant aucune indication sur l’origine des ingrédients, parmi lesquels ceux de grandes marques. Selon l’association de consommateurs, « cette absence d’information est d’autant plus inadmissible que les fabricants disposaient d’un délai de mise en œuvre suffisamment long : les modalités d’étiquetage ont été définies en juillet dernier et une tolérance de trois mois après l’entrée en vigueur de la mesure a été accordée, soit jusqu’au 31 mars ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1406, du 20 avril 2017, en page 10.