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INDUSTRIE
En quoi le Lip 2.0 s'avère "un nouveau souffle pour l’innovation fromagère"?

Le Lip se modernise. Au service des entreprises pour répondre aux spécificités des productions fromagères aussi bien industrielles que fermières, il fait partie du Pôle d’excellence microbiologie.  

Inauguration du nouveau bâtiment, en présence des présidents de la CCI, de la Caba et du Département, du député et de la sous-préfète. 
© Renaud Saint-André

Avant le déménagement, les témoignages recueillis auprès des équipes du Lip (Laboratoire interprofessionnel de production) ne faisaient aucun doute, c’était urgent : “Les locaux sont devenus obsolètes et trop étroits”. Mais dès 2021, un nouveau bâtiment était en cours de construction. Après un transfert progressif des activités dans celui-ci depuis 2023, il vient d’être inauguré sous le nom de Lip 2.0.     

L’entreprise aurillacoise, spécialisée dans la culture de “bonnes bactéries et autres ferments” essentiellement pour les fromages, mais aussi la charcuterie et les productions végétales vient d’investir 8,5 millions d’euros : 5M€ pour la construction de la structure et 3,5M€ dans les équipements. Elle a bénéficié d’une aide de l’État au titre de la Relance et de la Souveraineté alimentaire de près de 1M€ ; d’un soutien de la Région pour l’acquisition du terrain (parcelle voisine de son partenaire Inrae), de la Ville d’Aurillac et de la Caba.  

“Notre travail, c’est la multiplication des micro-organismes : bactéries, levures, moisissures... Une biodiversité qui sert le goût, les arômes et la typicité des produits de terroir.” Florence Laurent, responsable Qualité du Lip

Développement continu 

Pastilles de laboratoire

Elle comptait trois salariés à ses débuts en 1983. Ils étaient 19 lors du lancement du projet Lip 2.0 en 2017 ; elle en emploie 23 à présent, sous la direction de Cédric Deltrieu. En 2023, la SAS Lip a réalisé un chiffre d’affaires de 2,74 M€ et entend bien se développer encore. Le président, Michel Place, affiche l’ambition d’un doublement du chiffre d’affaires d’ici dix ans. Il compte naturellement sur ce nouveau bâtiment et ses équipements de pointe, sur de nouvelles souches issues de son service recherche. En outre, le Lip s’inscrit dans le programme national “Ferments du futur”, partenariat public-privé construit pour accélérer la recherche et l’innovation sur les ferments, les aliments fermentés et la biopréservation, en vue de favoriser une alimentation saine et durable. Localement, il est - avec ses proches voisins de la “colline pensante” - un des membres fondateurs du pôle micro-biologie d’Aurillac en cours de développement. 

Garant de la ruralité 

La sous-préfète à la Relance, Élodie Mareau, se réjouit d’un lien fort avec le territoire et ses traditions fromagères qui, dans un sens du collectif, sert plus d’une AOP sur deux en France. Ce que le président du Département, Bruno Faure, traduit d’une formule : “un garant de la ruralité”. Le député Descœur, salue une “belle aventure scientifique” et Pierre Mathonier, président de la Caba, “une activité de notre patrimoine culturel”. Il y trouve ici l’illustration de “ville à la campagne” qui lui tient à cœur. Derrière les vitres du laboratoire, un paysage vert, à perte de vue.  

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