Déployer toutes les segmentations possibles
Altitude, pâturage, et typicité…Un trio a priori gagnant pour la filière laitière de montagne mais dont elle ne bénéficie pas pleinement. Dans le Massif central, trois-quarts du lait produit en montagne échappe, en effet, à une valorisation substantielle.
À l’initiative de l’Institut de l’élevage en partenariat avec le Cniel et la confédération nationale de l’élevage, les acteurs de la filière laitière se sont retrouvés autour d’un programme de conférences, la semaine dernière à Paris. Des conférences retransmises en région, qui portaient sur des thématiques diverses, dont celle de la valorisation de la production laitière de montagne. D’abord sur les chiffres, 14 % de la production laitière nationale est produite en montagne. Il faut compter entre 120 et 130 euros supplémentaires pour produire un lait en montagne, par rapport à un lait produit en plaine. « Un différentiel compensé seulement en partie par les indemnités compensatoires de handicaps naturels dont nous attendons d’ailleurs toujours la revalorisation », explique Michel Lacoste, producteur dans le Cantal, président du Cnaol (Conseil national des appellations d’origine laitières) et secrétaire général adjoint de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait). D’où l’intérêt, selon lui, de disposer de soutiens pour accompagner la production laitière en montagne, finalement très protéiforme.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1506, du 18 avril 2019, en page 7.