« Ce qu’on mange, ce sont des façons de produire et de transformer »
Loin des contre-vérités et raccourcis véhiculés par les lobbies et réseaux sociaux, Pascal Carrère, de l’Inra, éclaire à la lumière scientifique les vertus des systèmes prairiaux.
Deux heures pour comprendre et positiver les liens souvent épidermiques entre agriculture et environnement : tel est le challenge que s’était fixé le 14 mai l’université Clermont Auvergne à l’occasion d’une conférence table ronde organisée à Aurillac. En moins d’une heure, Pascal Carrère, écologue et ingénieur de recherche à l’Inra de Crouël, a relevé haut la main ce défi devant notamment une centaine d’étudiants de l’IUT. Avec un message pédagogique et objectivé plus que bienvenu à l’ère des raccourcis et pseudos vérités du Net. « Notre rôle de scientifiques, c’est d’amener des faits, des arguments et non des croyances. Dans le débat qui est posé, celui des conditions de la production alimentaire et de son empreinte environnementale, tout n’est ni tout blanc, ni tout noir. On a trop souvent l’habitude de montrer les côtés négatifs, pas assez les côtés positifs qui font la force de l’agriculture », a introduit le chercheur qui a tenu à rappeler que « derrière l’agriculture, il y a des agriculteurs qui produisent de l’alimentation mais aussi énormément d’autres choses ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1513, du 6 juin 2019, en page 12.