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Bactéries, levures… des matières d’avenir

Biovitis vient d’inaugurer à Clermont-Ferrand un second site lui permettant de multiplier par six ses capacités de production de micro-organismes.

Pierre Joly est responsable du département agronomie chez Biovitis.
Pierre Joly est responsable du département agronomie chez Biovitis.
© SC

Créée en 2000, la société Biovitis appartient au groupe industriel Greentech, qui compte quatre sociétés évoluant dans l’univers de la biologie. Implantée historiquement dans le Cantal*, sur la commune de Saint-Étienne-de-Chomeil, où l’entreprise sous-traite pour un groupe danois, la production de flore d’affinage et d’aromatisation, Biovitis dispose désormais d’un second site de recherche et de production, à Saint-Beauzire, aux portes de Clermont-Ferrand.
Équipé d’un département recherche et développement à la pointe de la technologie et d’une nouvelle unité de production, « ce nouveau site va nous permettre de développer et produire à plus grande échelle des micro-organismes d’intérêt pour les secteurs de l’agronomie, l’environnement, l’agroalimentaire et la santé-bien-être grâce à une capacité de production multipliée par six », explique le PDG de Greentech, Jean-Yves Berthon. Coût de l’investissement : sept millions d’euros qui en dit long sur le caractère prometteur de l’univers des micro-organismes.
Mais en quoi aujourd’hui, bactéries, levures et autres champignons constituent des matières d’avenir ? « Parce qu’ils apportent des réponses aux enjeux sociétaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés et pour lesquels les jeunes générations sont de plus en plus soucieuses », répond Jean-Yves Berthon. D’abord dans le secteur de l’agroalimentaire, « nos flores d’affinage ont démontré leur intérêt, et nous travaillons au développement de flores spécifiques pour les salaisons ou encore la vinification », soutient le PDG. Apparence, odeur, goût, texture, consistance… sont influencés par ces flores. « Il y a donc un réel bénéfice à se pencher dessus ».

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1536, du 28 novembre 2019, en page 8.

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