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Alt. 1886 : des viandes du Massif central prophètes dans leur berceau

La filière Alt.1886 associe éleveurs et transformateurs du Massif central qui partagent la même volonté de valoriser les produits de l’élevage herbager allaitant en rémunérant chaque acteur. Après la Lozère, la marque est désormais distribuée dans le Cantal.

Sébastien Berthou (à gauche) et Romain Tourde (à droite) mobilisés pour promouvoir la marque aux côtés de Thierry Chiroux (EPV) auprès d’une consommatrice déjà convaincue.
Sébastien Berthou (à gauche) et Romain Tourde (à droite) mobilisés pour promouvoir la marque aux côtés de Thierry Chiroux (EPV) auprès d’une consommatrice déjà convaincue.
© Patricia Olivieri

Bon, sain, solidaire : un triptyque qui n’aurait pas déplu à Sergio Leone pour l’un de ses westerns spaghettis. Ici pas de trio de cow-boys taciturnes, mais un seul héros : les viandes du Massif central promues via la marque Alt.1886 en référence au sommet emblématique du Puy-de-Dôme. Des viandes bonnes gustativement issues d’animaux de races à viande emblématiques sélectionnés sur leur qualité bouchère ; des viandes saines pour la santé et la planète car provenant de bovins élevés à l’herbe sur la plus vaste prairie d’Europe dans le respect du bien-être animal ; des viandes solidaires enfin car portées par une filière qui a fait d’une juste répartition de la valeur ajoutée entre chacun de ses acteurs l’un de ses socles dans le droit fil des États généraux de l’alimentation.

Plébiscitées en Lozère…
Présentée à l’automne 2018 et officiellement lancée en octobre dernier au Sommet de l’élevage, cette marque collective, détenue à la fois par les éleveurs et transformateurs du Massif central, a fait sa première apparition dans les rayons de deux grandes surfaces lozériennes (Hyper U à Mende et Super U Lodève) le 8 novembre 2019. Une première commercialisation couronnée de succès : « On a démarré doucement avec 50 barquettes par semaine, mais en deux jours on avait déjà été dévalisés, on a fini avec 300 barquettes par semaine pour une moyenne depuis de 180 à 200 barquettes hebdomadaires dans l’hypermarché où, dès janvier 2020, on a atteint 70 % de parts de marché », relate Elsa Bonsaquet, secrétaire générale de l’association Valomac, porteuse de la marque dont le second lancement a été réalisé vendredi 10 juillet au supermarché Auchan d’Aurillac. Un lancement retardé de trois mois, Covid-19 oblige. « On a besoin de passer par un référencement local pour asseoir notre crédibilité avant d’aller démarcher des centrales d’achat nationales », explique Benoît Julhes, avec sa double casquette de président de Valomac et de vice-président du groupe Altitude, partie prenante de la démarche. Même s’il convient que les volumes sont encore confidentiels, il reste plus convaincu que jamais de la pertinence de cette initiative : « L’épisode Covid-19 a montré la fragilité de notre système d’approvisionnement, toutes matières confondues. Cela a amené la société à se concentrer sur l’origine des produits et sur la nécessaire relocalisation de notre approvisionnement alimentaire. C’est le sens de notre démarche qui se trouve ainsi confortée. »

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