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Assemblée Générale de GDS Creuse
Agir ensemble pour l’excellence sanitaire

 Le Groupement de Défense Sanitaire de la Creuse (GDS Creuse) a tenu, ce 10 avril, son Assemblée Générale sous la Présidence de Philippe Monteil.

GDS Creuse a atteint ses soixante ans en 2013. GDS France fête sa soixantaine en 2014. Cela intervient alors que l’environnement général des élevages évolue fortement, notamment l’environnement sanitaire.
Les GDS, force de proposition pour répondre aux nouveaux besoins des éleveurs
Dans ce contexte, les GDS s’adaptent et sont force de proposition pour répondre aux nouveaux besoins des éleveurs. Dans son intervention, Philippe Monteil a indiqué que les axes d’action se situent dans la continuité des orientations de GDS Creuse, ils peuvent se résumer de la manière suivante :
– Le projet stratégique du réseau des GDS pour les 5 ans à venir a été initié. Il est mis en place parallèlement aux modifications épidémiologiques et réglementaires autour des élevages. Le rôle renforcé, reconnu au réseau des GDS, lui confère de nouvelles responsabilités au service des éleveurs et de ce bien public qu’est la santé animale.
– La phase d’accréditation du réseau des GDS en relation avec les missions déléguées de l’Etat vers les GDS (cf. encadré). La Fédération Régionale des GDS (le GRASL en Limousin) devra avoir une place incontournable dans le domaine sanitaire et couvrir l’ensemble des espèces.
– Le tournant décisif pris par le Conseil d’Administration de GDS France du 28/01/2014 dans la lutte contre l’IBR et la BVD. 
– La poursuite de la sensibilisation à l’approche collective du troupeau dans le cadre du concept « Sanitaire’ Attitude ».
L’IBR : une excellente situation en Creuse, un atout commercial…
L’excellente situation de la Creuse par rapport à l’IBR se confirme avec une progression continue. 95,5  des cheptels sont négatifs, 93,5  sont certifiés. Cela représente un impact très favorable par rapport à la commercialisation. En 2013, 230 attestations de cheptel ont ainsi pu être délivrées pour des demandes de commercialisation, notamment vers l’Afrique du Nord et l’Europe de l’Est. Au-delà de ces atouts commerciaux, l’atteinte des critères de zone à statut épidémiologique favorable (< 1  de cheptels positifs) va permettre le passage au seul contrôle de 20  des bovins de plus de 24 mois pour les cheptels certifiés indemnes.
… vers un renforcement des mesures pour une finalisation de l’éradication
Le CA de GDS France du 28/01/2014 a demandé un renforcement des mesures pour une finalisation de l’éradication avec :
– Des outils réglementaires plus adaptés lors de non-respect de la réglementation (vaccination ou élimination des bovins positifs…).
– La possibilité de mesures au niveau régional comme la restriction des mouvements des positifs (pas de vente en élevage, circuits de transport des animaux séparés…).
– La reconnaissance du dispositif IBR français au niveau européen et international.
Dans ce cadre, le plan d’assainissement départemental se poursuit avec, notamment, la sensibilisation à l’élimination des bovins positifs. La disponibilité des nouveaux outils est attendue afin d’activer le groupe de travail départemental permettant de renforcer le plan d’éradication et obtenir le statut « zone épidémiologique favorable ».
La BVD : une maîtrise des points à risques développée et efficace depuis 10 ans…
En Limousin, la stratégie développée depuis plus de 10 ans est basée sur la maîtrise des points à risques. Dans les élevages fermés (élevages pratiquant peu d’introductions, soit la majorité en Creuse), il s’agit du triptyque suivant : contrôle systématique avec isolement de tout bovin introduit, vaccination des génisses lors de la 1ère mise à la reproduction et gestion du voisinage pendant la période à risque (entre le 40e et 125e jour de gestation). Ainsi, pour la campagne 2012/2013 seuls 14 cheptels ont été identifiés avec des IPI. Les années 2007/2010, plus difficiles d’un point de vue sanitaire et économique, ont montré l’importance de la constance et de la vigilance dans le suivi des actions. La synthèse des enquêtes réalisées, par GDS Creuse en relation avec les vétérinaires, dans les élevages atteints montre un non-respect de maîtrise des points à risques dans plus de 50  des cheptels. Le non-isolement des bovins introduits et la non-protection des génisses avant la 1ère mise à la reproduction sont les facteurs les plus déterminants.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 18 avril 2014.

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