À 24 ans, il veut donner un second souffle à l'abattoir de Langogne
Depuis le 24 janvier, Frédéric Fourest est le nouveau directeur de l'abattoir de Langogne. Pour les prochaines années, il compte ouvrir un atelier de découpe et poursuivre le travail sur l'amélioration du bien-être animal et la mise en valeur des circuits courts.
« Il ne doit pas y avoir beaucoup de directeurs d'abattoirs de 24 ans. Je suis peut-être le plus jeune de France », rigole Frédéric Fourest, en blouse blanche derrière son bureau. Diplômé d'un BTS Qualité dans les industries alimentaires et les bio-industries à Clermont Ferrand, le jeune homme connaissait déjà l'institution pour y avoir travaillé en tant que responsable qualité pendant deux ans et demi, à la sortie de ses études.
Après une parenthèse d'un an à la laiterie Rissoan, il s'est souvenu de cette expérience qui s'était « très bien passée » lorsque le poste lui a été proposé. Il occupe cette nouvelle fonction depuis le 24 janvier. « C'est un vrai challenge à cet âge-là mais je pense avoir les capacités pour réussir. Je me suis toujours beaucoup donné professionnellement », sourit le jeune homme, originaire de Haute-Loire.
Difficultés économiques
La mission est d'autant plus importante que cet abattoir multi-espèces - qui fait 75 % d'activités porcine - est vital pour l'écosystème économique local. Une vingtaine d'emplois directs dépendent de cette institution centenaire et les éleveurs locaux ne disposent pas d'alternatives viables - la structure la plus proche étant à plus de 50 kilomètres.