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Un bâtiment de 1 200 m2 autoconstruit

Julien Le Fur a agrandi son site de production de pintades, de coquelets et de poulets avec un troisième bâtiment polyvalent, portant l’ensemble à 3 450 m2, destinés à l’entreprise Savel.

Pour sa septième édition Quoi de neuf en aviculture ?, les chambres d’agriculture de Bretagne ont mis en avant l’élevage de Julien Le Fur à Spézet dans le Finistère. Installé depuis 2012 avec la reprise de deux poulaillers rénovés, l’éleveur de 33 ans vient d’agrandir son site avec un bâtiment polyvalent. Il travaille en partenariat avec l’entreprise Savel et élève des pintades, des coquelets et des poulets. « L’une des particularités du bâtiment, très bien monté, est d’être autoconstruit », a relevé Christian Nicolas, spécialiste avicole de la chambre d’agriculture de Bretagne. Fourni par Mafrel pour la coque et par Élevagelec pour l’équipement intérieur, l’éleveur aidé de deux personnes a mis sur pied et installé le bâtiment en quatre mois. « Charges salariales incluses, cela m’a permis d’économiser 28 000 euros et de réduire le coût total à 270 000 euros, soit 225 euros/m2 », a calculé l’éleveur. En parallèle, il a bénéficié d’une aide à l’investissement de 18 000 euros de la Savel et d’une subvention de 30 000 euros dans le cadre du PCAEA portant le coût, aides incluses, à 185 euros/m2.

Échangeurs Climwell et sonde d’hygrométrie extérieure

Sa surface de 1 200 m2 est en phase avec les besoins de l’abattoir en termes de taille de lot (19 800 pintadeaux au démarrage ou 40 800 coquelets en deux enlèvements). Large de 15 mètres, il est équipé d’une isolation renforcée (50 mm), d’un chauffage par générateurs à combustion extérieure (Géoss de Systel), d’une ventilation dynamique transversale avec cinq échangeurs de chaleur Climwell de Tuffigo-Rapidex installés côté trappes, d’une régulation Avitouch (système Cloud) et d’une sonde d’hygrométrie extérieure. L’objectif de cette dernière est d’anticiper l’augmentation du taux d’humidité et de forcer la ventilation et le chauffage pour maintenir une litière sèche. L’aliment est distribué par cinq lignes d’assiettes Line Plus de Tuffigo-Rapidex avec son système de déversement de l’aliment au démarrage. Les quatre lignes de pipettes Lubing 100 % multidirectionnelles sont complétées par des abreuvoirs en cloche pour les lots de pintades. Tout a été pensé pour faciliter les manutentions fréquentes liées aux desserrages et aux courtes rotations de lot : relevage automatique de toutes les lignes, kit de décalage pour le nettoyage des trappes d’entrée d’air Kan’air, système de purge semi-automatique… Deux plateaux de pesées et deux lignes de luminaires leds de 24 watts complètent l’équipement intérieur.

« Ce bâtiment, comme les deux autres, alternera chacune des productions de façon à casser le microbisme avec un à deux lots de pintades par an », précise l’éleveur. Il fait en sorte de faire coïncider les vides sanitaires, les durées d’élevage étant complémentaires (un lot de pintades de 75 jours/un lot de coquelets et poulets (42 jours) suivi d’un lot deuxième lot de coquelets (28 j). Sa marge poussin aliment annuelle est de 63 euros/m2.

Savel soutient les investissements

• En proposant un plan d’aides à l’investissement, l’entreprise Savel marque sa volonté de développer son parc de producteurs et de s’adapter aux exigences de bien-être animal. Le soutien est de 15 euros/m2 pour une construction et de 10 euros/m2 pour une rénovation. L’entreprise basée à Lannilis (Finistère) abat 44 millions de pintades, coquelets et poulets sur trois sites d’abattage. « Près de la moitié est élevée chez nos 80 producteurs en intégration, le reste étant acheté en vif (pintades) auprès de plusieurs organisations de production », précise Grégory Gervason, directeur du pôle amont de Savel. 45 % de ses volumes sont destinés à l’export, 8 à 10 % en GMS et le reste pour la restauration hors domicile.

• Savel a démarré une production free range en 2016. Il s’agit de poulets de 56 jours à croissance intermédiaire (souche JA) élevés dans des bâtiments de 400 m2 ou de type Louisiane ayant accès à un parcours à partir de 28 jours. « Ce marché en développement et essentiellement destiné à l’export représente 10000 à 30 000 volailles par semaine. »

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