Sanitaire : E. cecorum est de plus en plus fréquent en poulet
Le Réseau national d’observations épidémiologiques en aviculture a retracé l’évolution quantitative des syndromes de boiteries des volailles imputables aux bactéries enteroques, dont E. cecorum est le principal agent responsable
Le Réseau national d’observations épidémiologiques en aviculture a retracé l’évolution quantitative des syndromes de boiteries des volailles imputables aux bactéries enteroques, dont E. cecorum est le principal agent responsable
En avril 2022, des scientifiques français (Inrae et Anses) ont publié un article à partir des informations recueillies par le Réseau national d’observations épidémiologiques en aviculture (RNOEA) depuis 1993.
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Chez la volaille, deux espèces d’entérocoques sont majoritairement en cause : E. cecorum et E. faecalis. Le problème est devenu mondial depuis les années 2000. En France, cette pathologie n’a cessé de croître depuis 2006.
Alors qu’en 2006 les Enterococccus représentaient 0,4 % des agents pathogènes rapportés au RNOEA, en 2020 leur fréquence avait atteint 12,9 %. Et parmi les Enterococcus, deux espèces prédominent : E. cecorum (à 53,1 %) et E. faecalis (à 24,3 %).
Principale production touchée, le poulet de chair qui totalise 71,5 % de l’ensemble des cas répertoriés en volaille entre 1993 et 2020.
Dans la production de poulet, en 2020 les maladies associées à Enterococcus étaient responsables de 17,2 % de toutes les pathologies, et plus fréquemment le germe E. cecorum.