Plan de filière en Auvergne-Rhône-Alpes
Un plan de filière doté de près de 1,4 million d’euros sur trois ans a été signé par le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et les acteurs de la filière avicole.
Un plan de filière doté de près de 1,4 million d’euros sur trois ans a été signé par le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et les acteurs de la filière avicole.
La filière avicole régionale pèse 10 % de la valeur des productions animales, derrière le lait et la viande bovine. Sept pour cent des exploitations françaises en volailles de chair et 11,5 % des effectifs de poules pondeuses sont situés en Auvergne-Rhône-Alpes. Le développement a été dynamisé par la progression des volumes sous signes officiels de qualité et d’origine. Rien qu’à l’échelle des volailles fermières d’Auvergne, les volumes ont progressé de 10 % en moins de deux ans. Conscient de cette chance pour le territoire, le conseil régional lui consacre un plan spécifique, autour de trois axes : renforcer la compétitivité des exploitations et des entreprises ; accompagner la performance des élevages ; et développer la communication et la promotion. Sur trois ans, un budget de 1,335 million d’euros est déployé, « supérieur à l’addition des deux précédents programmes auvergnat et rhônalpin », a souligné Jean-Pierre Taite, le vice-président du conseil régional en charge de l’agriculture.
Le label a besoin du standard
L’animation et la gestion de ce plan sont assurées par l’interprofession régionale (Afivol). Son président, Gilles Lassus a salué « l’effort bienvenu de la région pour accompagner une filière porteuse qui a besoin des deux créneaux pour avancer ». À savoir, le label et le standard, complémentaires pour le fonctionnement des outils et les débouchés. Actuellement, 51 % du parc de bâtiments avicoles est conduit en production standard, le reste étant consacré aux productions labels, bio… Parmi ces bâtiments standard, nombreux ont besoin de rénovation. Sollicitée, la région est en train d’étudier la faisabilité d’accompagner les éleveurs dans leur mise aux normes. « En 2019, il est probable que nous puissions mettre sur la table un million d’euros », a annoncé Jean-Pierre Taite.