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Où injecter l’autovaccin ORT en dinde

Une étude montre que l’autovaccin ORT de la dinde pourrait être administré sur d’autres régions anatomiques que le cou.

L’autovaccin est classiquement injecté en sous cutanée dans le pli du cou, à la base dorsale. © A. Puybasset
L’autovaccin est classiquement injecté en sous cutanée dans le pli du cou, à la base dorsale.
© A. Puybasset

La zone anatomique de la dinde dans laquelle est injecté l’autovaccin ORT de Biovac n’a pas d’impact sur la réponse immunitaire, ni sur la prise de poids ultérieure. C’est ce qui ressort d’un essai en élevage mené en 2018 sur 190 dindons, vaccinés au niveau de la queue, du dos, de la face postérieure du crâne ou du cou (en sous-cutané ou intramusculaire). « L’essai fait suite au constat de cous tordus (torticolis) et d’hétérogénéité de poids dans plusieurs élevages ayant reçu un autovaccin ORT en 2017-2018 », rapportent les vétérinaires Driss Hanib et Claude Melet, Pierre Benoît et Sylvain Sauvage du groupe Michel et Stéphanie Castagnos, de Biovac. Classiquement, l’autovaccin est administré en sous-cutané, dans le pli du cou à la base dorsale, une zone présentant un risque en cas de mauvaise injection. L’étude a mesuré l’impact de la zone d’injection sur le risque d’apparition de lésions, sur la prise vaccinale et la facilité de mise en œuvre. Aucun cou tordu n’a été observé, même dans le cas d’injections intramusculaires, plus à risques. « Même si l’adjuvant du vaccin peut engendrer des torticolis, cela confirme que leur genèse est probablement multifactorielle (température du vaccin, nervosisme, taille de l’aiguille, manipulateur… ). La maîtrise du geste et la cadence sont les clés pour limiter le risque d’apparition de lésions », rappellent-ils.

La queue, meilleure alternative

Les résultats d’autopsie ont montré une faible proportion de lésions, bien qu’un peu plus élevée dans le cas d’une injection dans le dos. Cette zone anatomique présentait plus d’inconvénients pour l’opérateur qui injectait. C’est aussi le cas de la tête. Au final, c’est la zone de la queue qui se présente comme l’alternative la plus favorable à l’injection classique. « Elle cumule les avantages : zone éloignée des organes vitaux, meilleur bien-être animal, faible valorisation par l’abattoir, réaction immunitaire équivalente », liste Pierre Benoît. Toutefois, la mise en œuvre de cette méthode en élevage nécessitera des ajustements pour sécuriser l’acte de vaccination (taille d’aiguille plus petite) et optimiser la manipulation des animaux.

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