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Nombreux cas d’influenza H3N1 en Belgique

Depuis fin avril, plusieurs dizaines d’élevages des Flandres belges ont été atteints par un virus influenza en principe faiblement pathogène.

Élevage de reproducteurs de poulets de chair en France (archives)Mi-mai, plus de 10 % des reproducteurs de Belgique avaient été touchés par H3N1 et abattus  © P. Le Douarin
Élevage de reproducteurs de poulets de chair en France (archives)Mi-mai, plus de 10 % des reproducteurs de Belgique avaient été touchés par H3N1 et abattus
© P. Le Douarin

Du Nord de la France aux Pays-Bas, les professionnels sont en alerte à la suite de la détection croissante de foyers d’influenza aviaire du sous-type H3N1, essentiellement en Flandre occidentale (contiguë à la France). Le premier foyer a été détecté en janvier, dépeuplé par l’exploitant et réinfecté début avril. Puis l’épidémie s’est répandue rapidement. Le nombre de cas s’élevait à 36 le 13 mai, puis à 51 le 27 mai… Le virus est lié à une souche isolée en 2017 aux Pays-Bas sur un oiseau sauvage. Les volailles atteintes sont essentiellement des poules pondeuses ou reproductrices qui ont subi des mortalités importantes (jusqu’à 60 %) et des chutes de ponte. Ce virus est pourtant classé comme faiblement pathogène… Le tableau clinique est variable, en lien avec la présence d’autres virus (Bronchite par exemple). Quelques lots de poulets et dindes de chair ont été touchés. Mi-mai, la valeur de la trentaine de troupeaux touchés était estimée à 10 millions d’euros.

L’Europe tarde à prendre position

Comme il ne s’agit pas d’un virus de sous-type H5 ou H7, l’abattage des lots n’est ni obligatoire, ni indemnisable. Tous les parentaux infectés ont été abattus, mais les producteurs d’œufs de consommation hésitaient à le faire. Sachant que ce virus est inoffensif pour l’homme, les œufs sont commercialisables. Pour inciter à l’abattage, les professionnels ont demandé des aides aux autorités belges qui fin mai attendaient toujours l’accord de l’Union européenne. Afin de tenter de contenir la propagation et le risque de rappariements, des mesures de renforcement de la surveillance et de la biosécurité ont été prises le 20 mai par arrêté ministériel. Sans grand succès. Au même moment, le virus est arrivé en France dans un élevage de poules parentales situé près de la frontière, au nord de Lille. Le lot a été abattu à l’initiative de l’exploitant et la zone circonscrite pour réaliser des enquêtes épidémiologiques. Même si ce virus faiblement pathogène ne remet pas en cause le statut indemne d’influenza donné par l’OIE, certains pays peuvent appliquer des mesures de rétorsion. Mi-mai la Russie a fermé ses frontières aux importations belges.

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