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Moins de la moitié des œufs achetés en 2018 ont été issus d'élevages en cages

Les achats d’œufs par les ménages continuent de croitre et s’orientent de plus en plus vers des œufs produits par des poules hors cage.

L’année 2018 est à marquer d’une pierre blanche pour la filière œuf. En effet Selon l’interprofession de l’œuf (CNPO) citant des données de l’Iri, moins de la moitié des œufs gencodés vendus dans les grandes surfaces sont provenus d'élevages de poules en cage.

"Pour la première fois, les œufs issus d'élevages alternatifs représentent plus de la moitié des œufs vendus en hypers et supermarchés, avec 51,8% de part de marché en volume, contre 49,1% en 2017", a annoncé le CNPO le 18 février.

Les œufs issus des poules élevées au sol (code 2) progressent à +15,8% en volume, les œufs bio (code 0) à +12,4% et les œufs de plein air (code 1) à +6,3%. Quant aux œufs standard, ils enregistrent un recul de -3,4% en volume sur un an.

Selon le paneliste Kantar Worldpanel, qui suit les habitudes d’achats d’un échantillon de ménages, la part de l’œuf cage serait à 44.7% en volume sur l’année 2018, en baisse de 4,2%. Le plein air occuperait un tiers des volumes (+7.2% de progression) ; le Bio serait à 11.5% de part de marché (avec une hausse de « seulement » 6.1%). Avec 8.7% d’œuf sans précision, il reste une marge d’incertitude.

Moins neuf millions de poules en cage d’ici 2022

L’autre tendance soulignée par l’interprofession, c’est encore la progression des achats des ménages , enregistrée par Iri, de 1.9% en volume par rapport à 2017. La hausse du panier de 3.5% est imputable à la montée en gamme.

Les professionnels rappellent qu’ils se sont engagés à répondre aux attentes sociétales. Ce qui se traduit par la mutation des modes de logement des pondeuses. D’ici 2022, une poule sur deux devrait être logée hors cage. Cela signifie que les éleveurs vont devoir arrêter la production de neuf millions de poules en cages. Ces changements sont évalués à 277 millions d’euros d’investissements supplémentaires.

Ce changement va se poursuivre bien au-delà de 2022. Les distributeurs se sont engagés à ne plus commercialiser d’œufs standard en 2025. L’ industrie des ovoproduits et la restauration hors domicile évoluent dans cette direction, mais plus lentement.

Une enquête prospective menées par l’Itavi en 2018 estime que l’œuf de cage sera majoritairement remplacé par l’œuf dit de poule au sol (code 2) correspondant à un élevage hors cage mais en bâtiment fermé. A terme, le code 3 pourrait persister à un niveau plancher de 10 à 15% des volumes pour fournir l’industrie des ovoproduits, la RHD et les exportations.

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