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Les 3 critères de choix d'un éclairage adapté à la poule

  La volaille n’a pas la même sensibilité à la lumière que l’humain. Les équipements d’éclairages doivent être adaptés.

Plus sensible aux scintillements, la volaille perçoit 150 à 200 images par seconde contre 25 à 30 chez l’homme.
Plus sensible aux scintillements, la volaille perçoit 150 à 200 images par seconde contre 25 à 30 chez l’homme.
© A. Puybasset
  1. Un spectre lumineux adapté à la volaille

    Le spectre lumineux perceptible par la volaille est plus large que celui pour l’homme, avec une plus grande sensibilité dans les zones bleues et rouges. La lumière rouge stimule l’activité et la reproduction tandis que la lumière bleue ou verte stimule la croissance.

    Lire aussi : Diagnostiquer l’éclairage de son bâtiment de ponte

    En poule pondeuse et reproductrice, Julien Martineau, d'Intensity, préconise une température de couleur de led chaude (de 2700 à 3 000 kelvins), « avec une quantité de rouge suffisante pour stimuler la ponte. Le bleu de la lumière artificielle ne doit pas dépasser le bleu visible par les volailles, au risque d’induire un stress. »
     

  2. Une lumière haute fréquence pour éviter l'effet de scintillement

    Plus sensible aux scintillements, la volaille perçoit 150 à 200 images par seconde contre 25 à 30 chez l’homme. Elle sera plus rapidement gênée par l’effet stroboscopique provoqué par le clignotement de la lumière. « Attention aux lumières basses fréquences qui auront des effets négatifs sur leurs comportements (stress, perte de plume, voire cannibalisme) selon certaines sources de lumière. » Lors de problèmes persistants, Julien Martineau conseille de vérifier la fréquence lors d’une intensité lumineuse inférieure à 30-40 %. « Selon le type d’électronique du luminaire led ou du variateur, un réglage à faible intensité lumineuse peut provoquer une baisse de la fréquence, et donc du scintillement », alerte-t-il.
     
    Julien Martineau, d'Intensity : « Il faut veiller à ne pas dépasser un écart 20 à 25 lux entre les différents points de mesures dans le bâtiment. »

     
  3. Un variateur permettant une extinction très progressive à de faibles intensités

    La poule est aussi très sensible à une variation d’intensité. Pour simuler les cycles jour-nuit (photopériodisme), le variateur doit permettre un allumage ou une extinction très progressive de la lumière, même à de très faibles intensités lumineuses (réglage de 100 à 1 %).


    Enfin il faut savoir que les poules blanches réagissent plus rapidement à un défaut d’éclairement que les rousses, et sont donc plus exigeantes sur la maîtrise technique de l’éclairage.

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