Le graphique
Le prix du poulet fait le yoyo
À même cause, mêmes effets. Sur tous les marchés, la covidose s’est traduite par une forte chute des prix du poulet à partir de la mi-mars, comme l’indiquent ces trois courbes pour l’UE à 27, les États-Unis et le Brésil. Il faut noter la volatilité la plus forte concerne les États-Unis, qui ont subi des fermetures d’abattoirs contaminés par le Sars-Cov 2. Quant au Brésil, la chute est accentuée par la forte dévaluation du réal (passé de 4,5 réals pour 1 € en janvier à 6,5 en avril). Selon un professionnel de l’abattage, ce prix européen ne reflète pas la réalité du marché, car il est basé sur le recueil de « cotations officielles » et non sur des transactions. C’est néanmoins un indicateur de tendance.