La filière du poulet des Landes élevé en liberté cherche des éleveurs
Le 11 juin dernier, la chambre d’agriculture des Landes et trois organisations de production (Euralis, Maïsadour et Volailles d’Albret) ont conjointement organisé une porte ouverte sur l’élevage en liberté des poulets label rouge et bio.
Le 11 juin dernier, la chambre d’agriculture des Landes et trois organisations de production (Euralis, Maïsadour et Volailles d’Albret) ont conjointement organisé une porte ouverte sur l’élevage en liberté des poulets label rouge et bio.
Même si les abattoirs peinent à reconquérir les parts de marché perdues suite aux épisodes d’influenza aviaire de 2016 et 2017, ces trois organisations de production des Landes cherchent des bâtiments pour pallier les arrêts d’activité et pour maintenir le potentiel de production. Maïsadour estime ses besoins entre 100 et 200 bâtiments chaque année, quand Euralis l’évalue à 60 bâtiments de 400 m2 et Volailles d’Albret à 10 bâtiments par an, également en 400 m2. Le 11 juin, il s’agissait de convaincre de nouveaux éleveurs de se lancer dans cette production. Ce qu’ont fait les trois organisations sur l’élevage de Paul Falkenberg, installé à Saint-Paul-lès-Dax depuis novembre 2016.
Le poulet landais, produit de demain
Thierry Bordaçahar, responsable technique volailles de Maïsadour, a souligné que si globalement, le marché français subit les importations en poulet standard, ce n’est pas le cas en label rouge, un concept qui n’existe nulle part ailleurs. En 2018, plus de 130 millions de volailles label rouge ont été mises en place, en légère hausse par rapport en 2017 (+1 %). Dans les Landes, 12,5 millions de volailles label rouge Landes ont été mises en place en élevage et les volumes d’avant l’influenza aviaire n’ont toujours pas été retrouvés. Pour les trois organisations, le poulet label Landes en liberté correspond bien aux attentes des consommateurs : une viande blanche plébiscitée pour la santé ; un produit local nourri aux céréales et au maïs produits dans le Sud-Ouest ; une histoire ancrée dans le territoire et du bien-être animal. D’où le besoin de nouveaux éleveurs pour préparer à fournir les poulets de demain.