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Poulet bien-être animal aux Pays-Bas : « J’ai choisi la sécurité du débouché et du prix »

En reconvertissant ses poulaillers conventionnels au Beter Leven 1*, Bart Janssen passe son élevage de 500 000 à 300 000 places.

Bart Janssen veut commencer à produire sous BL1* début 2023 avec l'ambition d'avoir des résultats corrects dès le premier lot. Il pratique aussi l'éclosion à la ferme
Bart Janssen veut commencer à produire sous BL1* début 2023 avec l'ambition d'avoir des résultats corrects dès le premier lot. Il pratique aussi l'éclosion à la ferme
© Bart Janssen

Le chantier est prévu pour débuter au mois de septembre. En janvier, tout au plus février 2023, l’élevage de Bart Janssen devrait avoir fait sa mue. Des jardins d’hiver vont être ajoutés à ses douze bâtiments de poulets de chair. Le treizième sera démoli pour une question de place et de respect des règles de sécurité incendie.

Installé à Zuidvelde près de Groningue, il avait prévu un investissement de 250 euros par mètre carré. « Ce sera plutôt 300 euros. C’est vraiment le maximum possible », grince-t-il. Mais cela ne remet pas en cause sa nouvelle orientation.

« À 44 ans, je suis à un moment de ma carrière où je dois me poser les bonnes questions », dit-il. « Je suis persuadé que toute la production européenne va vers ce type de poulet pour lequel la demande néerlandaise est déjà forte. L’arrivée du cahier des charges ECC va amplifier ce mouvement. »

Un prix garanti cinq ans

« J’avais le choix entre la liberté avec beaucoup de risques ou la sécurité du débouché et du prix. Aujourd’hui, les marchés deviennent de plus en plus instables. En septembre 2021, j’ai signé un contrat de cinq ans avec 2 Sisters Storteboom, mon acheteur depuis vingt-cinq ans qui m’a encouragé à faire ce pas. Ma marge est plus stable. »

Bart Janssen est confiant car son prix de reprise prend en compte certains de ses coûts. « Aliment et achat du poussin déduits, je bénéficie d’un prix minimum garanti de 1,32 euro par tête. Cette recette doit me servir à payer mes charges de production comme l’énergie ou la litière », précise-t-il. « J’ai calculé que mon revenu serait au moins égal à mon précédent en conventionnel, peut-être meilleur. »

L’éleveur ne doute pas un instant que sa performance technique sera au rendez-vous dès la livraison de son premier lot. « J’ai l’expérience d’un semestre en 2017 où j’ai élevé des poulets à croissance lente. Ce sera différent, mais aussi plus simple. Tout ira seulement un peu moins vite. »

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