Des aides pour les chaudières à biomasse agricoles à géographie variable
Les aides publiques incitant au développement de l’utilisation des énergies renouvelables varient beaucoup selon les territoires.
Les aides publiques incitant au développement de l’utilisation des énergies renouvelables varient beaucoup selon les territoires.
Sur le plan national, le dispositif du fonds Chaleur pour la biomasse énergie, géré par l’Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), n’est pas adapté aux chaufferies agricoles. En effet, il concerne les installations produisant au moins 1 200 MWh annuels, soit la consommation de référence d’un élevage de plus de 12 000 m2. En revanche, les porteurs de projets peuvent se tourner vers les collectivités régionales, départementales ou encore les regroupements territoriaux (1). Les éleveurs intéressés ont tout intérêt à se rapprocher des conseillers qui les aideront à s’y retrouver. En effet, selon les territoires concernés, les financeurs publics appliquent des règles d’attribution et des taux de subventions différentes. Si bien que deux élevages identiquement équipés dans deux secteurs géographiques d’une même région n’obtiendront pas la même subvention. C’est le cas de la Bretagne (voir exemple dans le tableau), mais au final les temps de retour sont peu impactés. Les aides peuvent porter sur l’étude de faisabilité, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, l’investissement dans la chaufferie et le réseau de distribution de chaleur, avec l’obligation ou pas de contribuer à entretenir et pérenniser la ressource en bois.