Nutrition animale/Environnement
L’alimentation animale lance le manifeste « zéro déforestation importée »
Les fabricants d’aliments français s’engagent à s’approvisionner en soja durable en s’appuyant sur les lignes directrices de la Fefac.
Les fabricants d’aliments français s’engagent à s’approvisionner en soja durable en s’appuyant sur les lignes directrices de la Fefac.
La nutrition animale française vient de faire un pas de plus vers la durabilité de ses approvisionnements avec le lancement du Manifeste d’engagement « zéro déforestation importée » par le Snia, La Coopération Agricole Nutrition Animale et la plateforme Duralim. Les présidents des trois structures (François Cholat, David Saelens et Jean-François Arnault) ont présenté cette démarche lors du récent Salon International de l’Agriculture. Ils incitent leurs adhérents à le signer pour atteindre l’objectif affiché collectivement depuis 2018 d’un arrêt total des importations déforestantes avant le 1er janvier 2025.
En signant ce manifeste, les fabricants d’aliments s’engagent à s’approvisionner en soja durable en s’appuyant sur les lignes directrices de la Fefac, notamment son module « non-conversion ». Le suivi de cet engagement est assuré par l’observatoire Duralim, lancé en 2021). Ainsi, le secteur ambitionne d’atteindre 50% des besoins des filières françaises d’élevage à fin 2022, 75% à fin 2023 et 100% avant le 1er janvier 2025. Les acteurs de la nutrition animale invitent tout détenteur d’un cahier des charges à intégrer cet engagement dans les référentiels « filières françaises » du lait, de la viande et des œufs.
Pour réduire l’impact des surcouts de production, la profession souhaite intégrer ce soja non déforestant dans la construction des indicateurs alimentaires des filières animales (IFIP et Itavi notamment).