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De nouvelles approches alimentaires en volaille

De récents travaux montrent le rôle premier de la nutrition pour répondre aux attentes sociétales, notamment de bien-être et d’environnement.

© Olhastock/stock.adobe.com

La nutrition n’a plus pour seul objectif d’apporter avec précision les nutriments nécessaires à la volaille pour optimiser sa croissance ou sa production d’œufs, au coût le plus bas. Elle doit désormais intégrer des critères plus globaux, de santé animale, de bien-être, d’autonomie protéique, d’environnement… Pour aider les nutritionnistes et les formulateurs à résoudre une équation de plus en plus complexe, plusieurs travaux de recherche ont démarré ces dernières années. Le projet Vocalim, dont l’Itavi est partenaire, vise à améliorer l’autonomie protéique française. Il a montré l’intérêt de nouveaux procédés technologiques pour mieux valoriser des matières premières locales telles que le tournesol ou le colza et ainsi réduire la part du soja importé. C’est un enjeu particulièrement important dans les formules d’aliment pour poulet, où le tourteau de soja fournit la moitié des besoins en protéines. Le projet Ecoalim a pour sa part abouti à la mise au point d’une méthode de formulation multiobjectif pour aider les fabricants d’aliment à trouver le meilleur compromis entre le coût de l’aliment et son impact environnemental. C’est sur la base de données Ecoalim que s’est appuyée la firme services Mixscience pour concevoir son outil Matriciel de calcul de l’impact environnemental. Intégré dans le logiciel de formulation, il permet de formuler au quotidien en fonction des indicateurs écologiques de chaque matière première.

Un aliment plus « durable », mais pas systématiquement plus coûteux

D’autres pistes, plus ou moins avancées, portent sur de nouveaux modes de distribution tels que l’alimentation séquentielle (distribution alternée d’aliments), ou encore l’alimentation de précision avec une formulation bilinéaire (mélange de deux aliments en proportion variable pour coller au plus juste aux besoins des volailles). Récemment testée en poulet lourd par l’Inra et l’Itavi, elle a montré un intérêt sur le coût alimentaire et les rejets d’azote et de phosphore.

Le blé entier, suscite, quant à lui, de plus en plus d’intérêt, auprès des éleveurs mais aussi des fabricants d’aliment. Mixscience a montré, dans un essai en condition terrain sur du poulet lourd, qu’outre son rôle sur la santé digestive, le blé entier a un effet positif sur le bien-être (réduction des pododermatites) et la qualité de viande. Sans compter que cette céréale distribuée en entier pourrait également contribuer à améliorer l’image de la production auprès du citoyen-consommateur.

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